La mise en œuvre de la réforme − − − − marges de manœuvre dans les organisations ; marges de manœuvre dans les procédures ; marges de manœuvre dans la GRH ; marges de manœuvre dans l’utilisation des formations. Le responsable de programme doit s’efforcer d’ouvrir le plus largement possible le champ de ces marges de manœuvre en positionnant ses services centraux en soutien, en créateurs de boîte à outils, en organisant des processus de mutualisation des bonnes pratiques, de coopération entre les services locaux… b) Les outils du pilotage Le dialogue de gestion a permis de positionner les moyens et d’arrêter les cibles de résultat des BOP. Le dialogue de gestion se déroule pour l’essentiel avant le début de chaque exercice. Le pilotage consiste alors à mobiliser des informations infra-annuelles sur l’action des services de façon à vérifier que leur trajectoire reste conforme aux ambitions nationales et si ce n’est pas le cas à prendre les décisions susceptibles de remédier aux situations dégradées. Les outils du pilotage sont ainsi : − le contrôle de gestion ; − le contrôle interne ; − les recadrages et les recentrages. Collecter les informations de pilotage fiables et sincères n’a de sens que si elles sont utilisées. Le premier stade est l’analyse des évolutions, des écarts, ces analyses sont préparées par la cellule contrôle de gestion pour le compte du responsable de programme. Face à des retards dans la réalisation des objectifs ou à des dérapages dans la consommation des moyens, le responsable de programme doit réagir. Il dispose pour cela de toutes les marges de manœuvre que lui ouvrent : − s’agissant des moyens, ses prérogatives en matière de fongibilité au sein du programme ; − s’agissant des résultats, sa responsabilité managériale personnelle sur les performances affichées. La gamme de ses réactions est très ouverte et c’est à lui de les moduler en fonction des problèmes détectés : 129