FRANçOIS OST ET MICHEL VAN DE KERCHOVE 167 tique, cette solution consiste cette fois à réintroduire un élément partiel de « dissonance », en limitant, par une disposition étatique impérative, l'efficacité juridique de certaines clauses ou décisions qui se fonderaient sur elle. concLusion Les différentes questions qui ont été évoquées paraissent illustrer la pertinence d'une conception pluraliste du droit, ainsi que l'ouverture et la « mise en réseau » au moins partielle des ordres juridiques en présence. Cependant, si l'articulation de ces différents ordres juridiques suscite l'apparition de nombreux mécanismes de coopération, elle n'exclut pas la subsistance de différents phénomènes partiels de dissonance.