UNE CÉLÉRITÉ ACCRUE EN MATIÈRE DE RÉFÉRÉ D'URBANISME 45 demandes de référé-liberté, celles-ci ont été traitées en 2008 en moyenne en cinq jours par l'ensemble des tribunaux administratifs français. Ce chiffre peut descendre à un jour pour le tribunal administratif de Limoges. Le tribunal administratif de Lyon se prononce en moyenne en deux jours, celui de Marseille en quatre et celui de Paris en sept. 95. Il ressort de ces données statistiques que le juge administratif de l'urgence a, dorénavant, une capacité à se prononcer dans des délais conformes à ceux requis pour une situation d'urgence. On peut, dès lors, affirmer que la juridiction administrative a acquis une véritable culture de l'urgence et parvient à répondre avec succès à l'impératif de célérité fixé par le législateur. Ainsi, le délai d'un mois fixé par les dispositions de l'article L. 600-3 du Code de l'urbanisme apparaît superflu.