Pour clôturer le cycle... Propos prononcés lors de la dernière réunion du cycle Michel ViVant Professeur à l'Ecole de Droit de Sciences Po Nous arrivons à la fin d'un cycle de conférences exceptionnellement riche. Je ne voudrais pas qu'il s'achève sans remercier tous les protagonistes qui lui ont permis d'être ce qu'il a été : les conférenciers bien sûr d'abord - ceux de ce soir comme ceux qui les ont précédés venus de nombreux pays - mais aussi tous ceux qui ont agi en coulisse au sein de la Chaire Régulation d'abord et de l'École de droit de Sciences Po ensuite et notamment Benjamin Jean dont je voudrais souligner le constant dévouement et la remarquable efficacité, sans oublier de saluer tout spécialement mon amie et collègue Marie-Anne Frison-Roche qui est à l'origine de ces remarquables conférences comme le Premier Président Lamanda qui nous a accueillis en ce lieu prestigieux de la Grand Chambre de la Cour de cassation et nous a fait l'honneur à plus d'une occasion de présider nos débats et de les ouvrir par des propos dont chacun aura pu apprécier la pertinence et la finesse. Je ne voudrais pas non plus que le cycle s'achève sans revenir brièvement sur ces fins d'après-midi qui nous ont réunis depuis des mois ou, en tout cas, ont réuni beaucoup d'entre nous. Si tous les économistes qui nous ont fait l'amitié d'intervenir ont assurément enrichi nos réflexions, vous aurez certainement noté que certaines conférences frayaient des chemins entièrement nouveaux : une question comme l'appréhension économique du parasitisme n'avait quasiment jamais été abordée auparavant, ou du moins sous cet éclairage vivifiant pour le juriste. L'analyse économique, au fil des conférences, nous est ainsi apparue indispensable, incontournable pour employer un terme à la mode. Car la vérité est que la propriété intellectuelle est au cœur du marché, quelle que soit la propriété