La famille Le divorce moyennant compensation impose le versement par l'épouse à l'époux d'une contrepartie financière sans toutefois que cela donne lieu de la part de l'époux à un abus ou à un excès. La femme peut demander le divorce dans d'autres cas, à savoir : - le manquement de l'époux à l'une des conditions stipulées à l'acte de mariage ; - le préjudice subi ; - le défaut d'entretien ; - l'absence du conjoint (durant une période excédant un an) ; - le vice rédhibitoire chez le conjoint empêchant les rapports conjugaux ou maladie constituant un danger pour la vie ou la santé de l'autre et dont la guérison ne peut être espérée au cours de l'année (notons que cette cause de divorce peut également être évoquée par l'époux) ; - le serment de continence ou de délaissement. Certains types de divorces sont eux ouverts aux deux époux. Le divorce pour discorde est le cas dans lequel l'un des époux ou les deux saisissent le tribunal en vue de régler un différend les opposant et susceptible d'entraîner une discorde et rendant le maintien des liens conjugaux impossible. Dans le divorce par consentement mutuel, les époux se mettent d'accord sur la fin de leur union en fixant ou non les conditions de la rupture du lien conjugal. Ce type de divorce se distingue par sa rapidité, sa simplicité et son aspect protecteur des droits de l'enfant. 3. Filiation et parentalité Le Code marocain de la famille institue dans son livre III le régime de la filiation. Fortement imprégnée des règles du droit musulman, la filiation obéit à un système patrilinéaire. L'enfant 61