L'honneur d'être Français la condition de régularité du séjour aux mineurs étrangers et à leurs parents » (proposition nº 4) ; une manière de dire que les enfants nés en France de parents nés à l'étranger mais en situation irrégulière devraient être empêchés par la situation irrégulière de leurs parents d'acquérir la nationalité française à leur majorité ou de manière anticipée ; - l'exigence faite aux personnes qui acquièrent la nationalité française par déclaration à raison du mariage d'« une manifestation de volonté d'appartenir à la nation française » (proposition nº 7) ; - la limitation significative de la binationalité par une règle subordonnant l'acquisition de la nationalité française par déclaration (à raison du mariage) ou par décision de l'autorité publique (dans le cadre de la procédure de naturalisation) à « la renonciation expresse du déclarant ou du candidat à sa ou ses nationalité(s) étrangère(s) » sauf : 1º les cas où la législation du pays d'origine empêche l'abandon de sa nationalité en vertu du principe de l'allégeance perpétuelle ; 2º les cas où l'abandon de la nationalité du pays d'origine provoque un préjudice patrimonial ou professionnel disproportionné (proposition nº 17) ; - la tentation du rapport de prévoir des règles dérogatoires au droit commun de la nationalité pour la Guyane et Mayotte, une tentation conjurée par les risques d'inconstitutionnalité d'une telle entreprise législative. Une chose au moins semble consensuelle dans le débat contemporain. Nul n'y a proposé le 55