E Pluribus Unum. Du creuset américain CIA dans le cadre de la guerre froide. La Glomar response ne peut cependant pas être invoquée par une agence fédérale lorsque les documents demandés ont déjà été déclassifiés par l'agence fédérale sollicitée, étant précisé que cette déclassification doit avoir été faite officiellement4, ce qui n'était pas le cas dans la présente affaire, contrairement à certaines allégations médiatiques reprises à son compte par l'EPIC. L'EPIC forma un recours devant la cour fédérale du district de Columbia dont le jugement initial fut rendu en juge unique par le juge Richard J. Leon le 8 juillet 2011. La NSA avait alors fait valoir au juge qu'il lui appartenait notamment de protéger ou d'aider à protéger les systèmes d'information, les ressources vitales et les infrastructures clés de l'État, qu'ainsi la NSA s'associait pour des motifs de sécurité aux partenariats public-privé relatifs aux technologies d'information et de communication qui, pour être commercialisées, n'étaient pas moins utilisées par l'État pour ses propres systèmes d'information et de communication. La NSA en concluait qu'en l'espèce, répondre à la demande de l'EPIC revenait pour elle à avouer quelque connaissance de sa part des vulnérabilités ou des failles de sécurité des technologies commercialisées par Google et donc à compromettre la sécurité des systèmes d'information utilisés par les pouvoirs publics. C'est en substance à cette argumentation de la NSA que le juge Richard J. Léon donna raison 4. Cour fédérale d'appel pour le district fédéral de Columbia : Wolf v. C.I.A. (2007). 190