E Pluribus Unum. Du creuset américain violence du Gouvernement des États-Unis ; - le fait d'organiser ou d'aider à organiser des associations et des rassemblements favorables au renversement ou à la destruction du Gouvernement des États-Unis par la violence et par la force ; - le fait d'appartenir ou de faire allégeance à toute organisation ou association favorable au renversement ou à la destruction du Gouvernement des États-Unis par la violence et par la force. Différentes autres dispositions du Smith Act désignaient spécialement les étrangers. Outre le fait que ceux d'entre eux qui projetaient d'entrer aux États-Unis devaient désormais être fichés avec leurs empreintes digitales à l'occasion de leur demande de visa (ce sont 4,7 millions de personnes qui furent ainsi fichées au mois de janvier 1941), la loi prévoyait encore que ceux des étrangers qui, lors de leur entrée aux États-Unis ou plus tard, étaient suspectés d'appartenir à une organisation favorable au renversement des institutions américaines par la violence ou la force pouvaient être expulsés des États-Unis. L'habileté du Congrès ou des États dans les années 1930 a été de se servir du trou d'épingle relatif aux discours performatifs d'une action illicite et présentant un « danger clair et actuel » offert par la Cour suprême dans son arrêt Schenck sur l'Espionage Act de 1917. Ce ne sont pas des discours qui sont ainsi réprimés, avaient beau jeu de dire les législateurs, mais des actions illicites, puisque l'usage de la force ou de la violence était régulièrement désigné par ces textes. Robert M. Lichtman, dans The Supreme Court and McCarthy-Era Repression. 242