E Pluribus Unum. Du creuset américain l'aide d'une webcam, les aider à mettre fin à leurs jours. À la faveur d'une alerte de la police par un individu ayant pris connaissance en ligne de ces encouragements, une enquête policière fut menée et William Melchert-Dinkel fut identifié grâce à son adresse IP, interpellé et poursuivi sur les fondements de la législation du Minnesota qui incrimine le fait de conseiller, encourager de manière intentionnelle un individu à mettre fin à ses jours ainsi que le fait de l'assister de manière intentionnelle dans l'exécution de ce projet. William MelchertDinkel fut condamné pour avoir sciemment conseillé et encouragé au suicide Mark Drybrough et Nadia Kajouji, le tribunal ayant rejeté l'argument tiré par ses avocats de ce que les propos tenus par leur client constituaient une concrétisation de sa liberté d'expression, celle-ci étant méconnue aussi bien intrinsèquement par la loi du Minnesota que dans le cas d'espèce. Cet argument ne fut pas davantage retenu par la cour d'appel. La question dont était saisie la cour suprême du Minnesota était donc celle de la validité de ces poursuites. Si la cour conclut à la validité de la poursuite en tant qu'elle était fondée sur le chef d'assistance au suicide, elle jugea en revanche que les poursuites fondées sur les chefs de conseil et d'encouragement au suicide sont contraires à la protection de la liberté d'expression par le premier amendement de la Constitution des États-Unis. 248