L'individualisation de la réparation du préjudice corporel préjudice « l'assistance nécessaire du blessé par une aide humaine dans les actes de la vie quotidienne dans le but de préserver sa sécurité, contribuer à restaurer sa dignité et compenser sa perte d'autonomie ». Sécurité, dignité, autonomie : ce sont les trois termes qui dessinent le sens et l'éminente fonction de ce poste au sein du dispositif d'ensemble de la nomenclature Dintilhac. Il ne s'agit pas bien entendu de hiérarchiser l'importance des différents postes de préjudice dans la mesure où tous se conjuguent et s'associent à leur propre niveau dans l'objectif général de réaliser la réparation intégrale du dommage. On s'accordera cependant pour dire que la tierce personne contient dans sa définition et ses objectifs une finalité très importante. Ce poste est important parce qu'il est l'un des vecteurs privilégiés de la réalisation concrète de la réparation intégrale par la personnalisation qu'il permet. La raison en est simple : sa souplesse permet véritablement de s'adapter à chaque cas particulier, c'est-à-dire à tous les handicaps et à toutes les blessures. Cette souplesse n'est au fond rien d'autre que celle de la tierce personne elle-même, qui peut répondre aux différents besoins de la personne blessée par sa présence immédiate auprès d'elle, et donc par sa réactivité, sa compétence et - qu'il nous soit permis de le dire - son humanité. De surcroît, l'aide humaine permet également de restaurer les droits de l'individu, dans la mesure où ceux-ci sont souvent atteints par les conséquences du dommage et suivent très étroitement l'altération du corps et des facultés de la personne blessée. Ce 359