CONCLUSION DU CHAPITRE II 1176. Devant constituer un point important des réformes budgétaires, le renouveau du contrôle parlementaire laisse apparaître une note d'espoir. Les réformes contiennent les ferments d'une revalorisation du contrôle parlementaire, à la fois en cours d'exécution du budget et a posteriori. Pour le contrôle en cours d'exécution, les moyens juridiques constitutionnels étant prévus, c'est plus la problématique de sa dynamisation qui se pose. Pour le contrôle a posteriori, la revalorisation est partielle : la loi règlement connaît un renouveau, mais l'évaluation est encore délicate à mettre en œuvre. Les difficultés d'institutionnalisation de l'évaluation ne lui permettent pas encore de remplir une fonction substitutive à la défaillance des contrôles de censure. La réhabilitation du contrôle parlementaire dépend en dernier ressort du dynamisme des parlementaires, c'est-à-dire de leur volonté de s'approprier cette fonction en vue d'en faire un contrepoids à la liberté des gestionnaires.