THOMAS CLAY 279 (C. consom., art. L. 341-4). On retrouve le même mécanisme pour les conventions d'abandon de créance - notamment en compte courant d'associé - accordées par le créancier sauf retour à meilleure fortune du débiteur. Ici, l'évolution est inversée, et somme toute plus logique, car la validation d'un acte nul est moins naturelle que la caducité d'un acte valable, en considération de l'évolution de son propre patrimoine. La convention d'arbitrage serait en quelque sorte conclue sous condition de bonne fortune. Bref, une stipulation d'intuitu pecuniae serait sans doute la meilleure des parades pour pallier le risque d'impécuniosité d'une partie à l'arbitrage et constituerait sans doute la bonne solution.