PIERRE MOUSSERON 673 En conclusion, on pourra s'inquiéter de ce retour du droit coutumier. La force de celui-ci tient à ce qu'il repose sur la prise en compte systématique de la loi ; l'exigence de légitimité (à distinguer de celle de légalité) impose en effet une prise en compte de la norme légale comme élément d'appréciation. La primeur au droit étatique n'aurait pas cet avantage dans la mesure où elle ne confère au droit coutumier qu'une place partielle et aléatoire. On pourra aussi se réjouir des perspectives qu'ouvre cette redécouverte du droit coutumier vers un droit plus universel, humain, vivant et accueillant45. Le 11 février 2018 45. J. Mestre, « Droit africain : l'OHADA mais aussi les droits civils nationaux ! quelques mots introductifs », RLDC 2016, p. 3.