32 L'IMPÉRATIVITÉ DU DROIT OHADA 67. Ces observations constituent simplement de fortes alertes. Elles ne plaident, évidemment, pas pour la disparition totale d'un noyau de droit dit « dur » ; du reste, le déclin de la norme impérative ne pourrait qu'être illusoire. Néanmoins, l'imbrication constante du droit souple avec le droit dur autorise à admettre que la méthode forte doit pouvoir être recadrée pour parvenir à l'émergence d'une gradation de la normativité. Au total, la reconnaissance d'une échelle d'impérativité ne manquerait pas d'être perçue comme le résultat d'une conciliation réussie entre liberté, sécurité et loyauté.