RITA JABBOUR 339 24. Au final, l'indivisibilité sollicitée par Aubry et Rau est trompeuse. Elle laisse penser à une unité de régime entre le patrimoine et l'assiette du droit de gage en présence de situations de droit pourtant fondamentalement distinctes. Il n'y a guère de fatalité, et les quelques ajustements opérés réordonnent simplement le patrimoine en notion. Si « le discours précis est une marque ordinaire de la justesse »88, cette exigence doit aussi s'imposer à la théorie subjective, parce que l'indivisibilité du patrimoine n'est pas celle de l'assiette du droit de gage général. 88. J.-E. Boinvilliers, op. cit., p. 473.