Le cadre général de la coopération technique 565 viable avant de céder la place à une action multilatérale dotée de moyens humains et financiers substantiellement plus importants. Inversement, le cadre bilatéral, dont la souplesse a été précédemment soulignée, peut « prendre le relais » d'un programme multilatéral achevé et permettre la consolidation des acquis grâce à la relation privilégiée avec un pays partenaire. Dès lors, dans ce domaine du renforcement des capacités des Parlements, une des voies qui paraît pouvoir être poursuivie est celle d'un engagement accru dans la coopération interparlementaire multilatérale. En effet, par construction même, elle fait l'objet de financement où le budget français subit une pression moindre. Elle permet donc de développer des marges de manœuvre à la diplomatie parlementaire française même si elle en contraint l'autonomie d'action. Le thème du séminaire portait sur les lois de finances et l'exécution budgétaire. Il y a lieu de souligner que l'expertise des assemblées françaises en matière de discussion et de suivi des lois de finances est reconnue dans un nombre croissant de pays et d'organisations internationales ou interparlementaires, notamment au sein de la Francophonie. 978-2-275-07301-9__DOCFILE__978-2-275-07301-9_corpus.indd 565 04/06/2020 10:36:13