CONCLUSION DU CHAPITRE I 129. - L'appréhension normale que l'on a de ce que dit une autre personne est doublement complexifiée. D'abord, nous n'avons accès qu'à la manifestation de ce qu'elle veut, tout en sachant que sa volonté est bien plus profonde et complexe que la chose elle-même. Ensuite, nous ne pouvons communiquer sans utiliser des mots qui mettent à distance la chose de son existence, en désignant plus que ce que la chose est réellement. Dans cette perspective, seule la volonté de l'autre, en tant qu'elle nous apparaît, peut être prise en compte par les droits des contrats. C'est la tâche qu'il nous faut poursuivre. 978-2-275-07309-5__DOCFILE__07309_gaiardo.indd 101 22/04/2020 16:44:41