222 Réflexion sur le « droit de suite » même du renouvellement n'a pas été suivie dans le Code civil japonais. Ce manque de l'effet légal a accéléré la dissociation entre deux purges. CONCLUSION - QUELQUES SUGGESTIONS AU DROIT CONTEMPORAIN Voilà mon analyse historique. En bref, les doctrines oubliées ont le droit de suite en commun qui a caractérisé l'hypothèque comme droit réel. La doctrine française contemporaine le concilie avec le concept contemporain de droit réel, mais ils ne me semblent pas fondamentalement compatibles. Le dernier tient avant tout au rapport entre le titulaire et la chose, alors que le cadre du droit de suite analyse directement le rapport entre le titulaire et le tiers acquéreur. En fait, au Japon, la doctrine radicalise le concept contemporain et la notion de droit de suite (qu'on appelle plutôt l'effet de suite) a peu de portée substantielle. Le tiers acquéreur n'est qu'une sorte de propriétaire. Alors, le cadre du droit de suite n'est-t‑il plus utile aujourd'hui ? La réponse me semble négative. Le contenu du droit de suite a varié selon l'époque, ce qui permettait de chercher plus librement et concrètement la meilleure conciliation des intérêts autour de l'hypothèque, alors que la doctrine moderne tend à trop de simplicité. Il sera donc possible de l'admettre dans un sens positif pour proportionner l'effet de l'hypothèque à son but.