CONCLUSION DE LA DEUXIÈME PARTIE 461. En tolérant une impartialité atténuée du coarbitre et en admettant la renonciation à se prévaloir du risque de partialité, nous avons tracé les limites de l'exigence d'impartialité en tenant compte des spécificités et finalités de l'arbitrage. Ces deux concepts ont surtout l'avantage d'alléger le contentieux de l'-impartialité de l'arbitre (et donc contribuer à l'efficacité de l'arbitrage). En acceptant une impartialité atténuée du coarbitre, nous désactivons par là de nombreuses contestations de son impartialité (notamment celles fondées sur ses liens). En obligeant les parties d'invoquer le plus tôt possible le risque de partialité, le statut des arbitres devient plus stable et l'efficacité de l'arbitrage en sort gagnante. Ainsi, après avoir présenté les manifestations de l'exigence d'impartialité et ses limites, nous espérons avoir abouti à un régime équilibré et réaliste de l'impartialité de l'arbitre. 978-2-275-07838-0__DOCFILE__978-2-275-07838-0_corpus.indd 365 30/06/2020 10:55:38