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La cybercriminalité en 11 fiches et plans d'actions
vérifier la résistance des déploiements réalisés, etc.) ou sur le long terme en fonction
des besoins identifiés par le référent.
Coût d'une cyberattaque :
1. Les pertes financières subies par l'entreprise que ce soit en raison d'un vol pur et
simple, d'une interruption forcée de son activité, d'une atteinte à sa réputation, du
paiement de pénalités aux clients en application de contrats, ou de condamnations
fondées sur la violation de la réglementation en vigueur.
2. Les coûts humains liés à la mobilisation d'une partie des ressources humaines
de l'entreprise pour la gestion de l'attaque et de ses conséquences.
3. Les coûts financiers liés à l'attaque tels que le coût des prestataires techniques
intervenant en support des ressources de l'entreprise ou apportant leur expertise
spécifique, les coûts des conseils juridiques, les coûts logistiques, etc.
4. Les coûts liés à la logistique devant être déployée en cas de cyberattaque ; cet
aspect est éminemment pragmatique mais doit néanmoins être anticipé et géré.
Il vise à déterminer où sera localisée la cellule de crise mise en place, la rotation
des hommes et des femmes affectées à la résolution de l'incident, la gestion de
leurs besoins primaires (approvisionnement en boisson et repas, lieux de repos
notamment).
5. Les coûts liés à la communication sur la crise vécue par l'entreprise ; cette
communication se réalise à deux niveaux :
- la communication interne à l'entreprise : seules les personnes identifiées et formées
doivent s'exprimer sur la crise afin d'assurer la cohérence et la pertinence des
messages ; les collaborateurs doivent être conscients qu'un message sur les réseaux
sociaux, qui pourrait être relayé et devenir viral, peut causer un grave préjudice à
l'entreprise. Aussi, la règle est la confidentialité. Cette règle sera d'autant mieux
respectée par les collaborateurs s'ils en comprennent l'importance ;
- la communication externe à l'entreprise : à l'attention des clients, de la presse et
des réseaux sociaux notamment.

L'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), service du Premier
ministre rattaché au Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN)
est un acteur majeur de la cybersécurité et de la lutte contre la cybercriminalité.
L'ANSSI a ainsi élaboré différents guides à l'attention des entreprises et des administrations,
tels que :
*	 Le guide d'hygiène informatique ;
*	 Le guide des bonnes pratiques de l'informatique (en collaboration avec la CPME) ;
*	 Attaques par rançongiciels, tous concernés - Comment les anticiper et réagir en cas
d'incident ? ;
*	 Maîtrise du risque numérique - l'atout confiance ;
*	 Bonnes pratiques à l'usage des professionnels en déplacement ;
*	 Organiser un exercice de gestion de crise cyber.
Ces guides constituent des outils essentiels mis à la disposition des entreprises pour se
protéger en amont du risque cyber.
Chaque entité doit en retirer les mesures nécessaires et pertinentes au regard de sa situation particulière. L'entreprise devra ainsi élaborer ses process en prenant en considération
notamment les équipements et les services qu'elle utilise, les process et les mesures de
protection contre le risque cyber d'ores et déjà implémentés en son sein, son domaine
d'activité, son organisation interne (par département, par business unit, ou encore linéaire
sans structuration identifiée) ou sa sensibilité au risque cyber.

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