Bibliothèque de finances publiques et fiscalité - Tome 75 - La nouvelle gouvernance financière publique dans les organisations du système des Nations Unies - 272

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LA NOUVELLE GOUVERNANCE FINANCIÈRE PUBLIQUE 
DANS LES ORGANISATIONS DU SYSTÈME DES NATIONS UNIES

à souligner que « l'évaluation des risques est une condition préalable à la gestion des
risques et est indispensable à la réalisation des objectifs du projet, ainsi que d'autres
organes subsidiaires, comme le Comité des commissaires aux comptes, l'ont
confirmé178 à certaines organisations »179. Des exemples positifs à cet égard sont
ceux d'autres organisations, comme l'OMPI, qui ont entrepris une évaluation en
vue de déterminer les conditions à remplir pour respecter la date butoir de 2010 et
les causes de retard possibles.
879.  Les informations réunies par certains organes subsidiaires confirment180 les facteurs de risque recensés dans les rapports intérimaires de certains
chefs de secrétariat sur l'adoption des normes comptables internationales pour le
secteur public par leurs organisations181. Ces rapports ajoutaient un autre facteur
à prendre en considération : « la nécessité d'une meilleure compréhension de l'ampleur et de la complexité du travail à réaliser après l'établissement d'un inventaire
des modifications à apporter aux procédures et aux systèmes »182. Les principales
raisons expliquant le report de la date fixée pour la mise en œuvre des normes
comptables internationales pour le secteur public sont les suivantes : des modules
manquants ou l'incompatibilité du progiciel de gestion intégré avec les prescriptions des normes comptables internationales pour le secteur public (70 % des
répondants)183 ; les équipes chargées du projet, l'Équipe Normes comptables
internationales pour le secteur public de l'ONU, ont collaboré étroitement avec
les chefs des équipes fonctionnelles du projet progiciels de gestion intégrés, comme
le projet Umoja, pour veiller à ce que les spécifications des systèmes informatiques imposées par les normes comptables internationales pour le secteur public
soient incorporées au processus de sélection des modules de progiciels de gestion
intégrés184 ; l'absence ou insuffisance de spécialistes à plein temps possédant les
compétences techniques nécessaires (30 % des répondants). La fidélisation des
personnes possédant un savoir organisationnel a été citée comme problème
connexe ; les contraintes, révisions ou coupes budgétaires (20 % des répondants) ;
la mise en œuvre simultanée d'autres réformes185, parfois à l'échelle du système
des Nations Unies, détournant l'attention de la mise en œuvre des normes
178. Voir PNUD, A/63/5/Add.1, Rapport financier et états financiers vérifiés de l'exercice biennal
clos le 31 décembre 2007 et Rapport du Comité des commissaires aux comptes, New York, 2008, 396 p,
par. 191 ; et FNUAP, A/63/5/Add.7 et Supp., Rapport financier et états financiers vérifiés de l'exercice
biennal clos le 31 décembre 2007 et Rapport du Comité des commissaires aux comptes, New York, 2008,
154 p, par. 47.
179. Voir ONU, A/66/308, op. cit.
180. Ibid.
181. Voir ONU, A/64/355, op. cit., par. 27.
182. Ibid.
183. Le système intégré de gestion (SIG) du Secrétariat de l'ONU, mis au point artisanalement
à la fin des années 1980, puis développé au milieu des années 1990 et devenu obsolète, exigeait une
transformation complexe qui a conduit à formuler une demande de propositions et à attribuer un
contrat mi-2009 pour remplacer ce système dans le cadre du projet progiciel de gestion intégré/global
dénommé « Umoja ».
184. Voir ONU, A/64/355, op. cit., par. 51, et les rapports intérimaires suivants.
185. L'UNICEF a recensé 12 grandes initiatives structurelles en cours sur la période 2009-2011,
en plus du projet normes comptables internationales pour le secteur public ; le HCR était en train de
mettre en œuvre un nouveau système de nouvelle gouvernance financière publique dont l'application
était prioritaire par rapport au projet normes comptables internationales pour le secteur public, ce qui
limitait la capacité du personnel à travailler sur les normes comptables internationales pour le secteur
public ; et l'OACI mettait simultanément en œuvre deux autres initiatives : l'introduction d'un
nouveau système progiciel de gestion intégré et l'application de la budgétisation axée sur les résultats.

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