La création de la lettre de change civile pour avoir procuré au complu une solvabilité apparente, mais le complaisant ne peut pour sa part lui adresser ce même reproche (Cass. com., 9 avr. 1996, RTD com. 1996, p. 500, obs. Cabrillac). Pénalement, le tireur qui a fait escompter la traite acceptée par complaisance peut être poursuivi pour escroquerie. Et, au cas de redressement judiciaire, le commerçant qui a émis des effets de complaisance s'expose aux peines de la banqueroute (v. infra no 905). 223