PROCÉDURES CIVILES D'EXÉCUTION ne s'en trouvent pas réduites comme peau de chagrin. Et, de fait, l'on ne saurait limiter trop drastiquement à ce dernier l'accès à un élément d'actif qui présente bien souvent une valeur plutôt supérieure à celui des biens meubles de son débiteur. Cette vision économique et sociale de l'immeuble justifie amplement qu'il n'apparaisse pas admissible qu'un propriétaire immobilier soit privé de l'usage de ce bien par un mauvais payeur. Au fond, l'analyse des mesures d'exécution immobilière révèle les difficultés des pouvoirs publics à dépasser ces tensions nées d'intérêts antagonistes. Ce constat s'impose aussi bien en matière de saisie immobilière (Chapitre 1) que dans le domaine de l'expulsion (Chapitre 2). 546