Contredire : On contredit quelqu'un ou quelque chose (on peut contredire à quelqu'un mais ce dernier usage disparaît peu à peu). Alors que le verbe " dire " à la deuxième personne du pluriel ou en formule de politesse fait " dites " , contredire échappe à la règle et l'on dit ou écrit « vous vous contredisez ». Convenir : Ce verbe peut se conjuguer avec l'auxiliaire être ou avoir : « ils ont convenu de... » ou « ils sont convenus de... » (mais la seconde formule garde les faveurs des puristes qui la jugent plus élégante). Copropriété : On doit parler d'un " syndicat de copropriétaires " et non d'un " syndicat de copropriété " . Cor : On ne confondra pas avec le corps. Le cor est un instrument à vent. L'expression « à cor et à cri » est une expression venant d'une pratique de chasse, effectuée au son des cors et aux cris des chiens. Cordialement : C'est l'adverbe passe- partout qui fait croire aux ignorants qu'ils sont polis en achevant de rédiger un courriel (V. ce mot) ; à définitivement proscrire quand un étudiant s'adresse à un professeur (V. Politesse). Correcteurs : Les traitements de textes contemporains comportent tous des correcteurs de grammaire et d'orthographe. Le correcteur d'orthographe est très utile : il permet d'éviter bon nombre de fautes de frappe. Mais il ne sait évidemment pas comprendre qu'il y a une faute si l'on orthographie mal un mot et si l'orthographe, qu'on lui donne par erreur, correspond à un autre mot. Si l'on parle du joli mois de " mai " et que l'on affuble le mot d'un " s " final, l'ordinateur ne corrigera pas la faute. Il faut donc l'utiliser comme un instrument d'alerte, mais jamais le suivre aveuglément dans ses suggestions, ni penser qu'il n'y a pas de fautes s'il ne signale rien de particulier. Les correcteurs de grammaire sont presque sans utilité. Traduits de l'américain, ils connaissent mal la syntaxe française, font apparaître des fautes qui n'en sont pas et n'en 43