PARTIE 4 LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET LE NUMÉRIQUE LES PACTES, 357 Às'en tenir à la qualification telle que retenue pour définir le cadre de cette étude, l'incorporel - qui permet de réunir le numérique et le droit de la propriété intellectuelle - recèle un très grand nombre de pactes, parfois non expressément nommés ou n'en ayant pas forcément les apparences classiques. Il y est en effet fréquent que des accords soient volontairement conclus afin d'organiser et « structurer de façon forte et durable une relation globale qui repose, certes, très souvent sur un faisceau d'obligations, très généralement réciproques, mais qui se singularise aussi de fortes prérogatives corrélatives »1 . Si les critères essentiels de l'autonomie notionnelle choisis pour nous guider afin d'envisager les Pactes existants en la matière sont bien les caractéristiques générales et l'organisation des relations futures entre les différents partenaires, doivent alors être considérées de multiples conventions dont le trait commun est bien de disposer de ces caractères quoique fort diverses les unes des autres et conclues à des degrés divers. L'examen successif de certains pactes nommés (chapitre 1) et pactes innommés (chapitre 2) dans la sphère incorporelle contribuera dès lors à souligner leur appartenance commune à la qualification autonome de Pacte. (1) Avant-propos de J. Heinich, H. Lécuyer et J. Mestre.