La famille Le Code civil mauricien ne définit pas le droit de la famille. La structure du code est toujours celle du Code Napoléon. Le livre Ier intitulé « Des personnes » traite du mariage (titre V) ; du divorce et de la séparation de corps (titre VI) ; de la paternité et de la filiation (titre VII) ; l'adoption (titre VIII) ; l'autorité parentale (titre IX). Le droit patrimonial de la famille est traité dans le livre troi) ; des donations entre vifs et Une réforme majeure de cette partie du code a eu lieu au début des années quatre-vingt, qui a été suivie par des amendements ponctuels. Ces dispositions ne répondent pas à la réalité sociale contemporaine et ne sont pas toujours conformes aux traités internationaux que Maurice a signés. Pour avoir une vue d'ensemble de cette partie du droit, il est nécessaire de se référer à d'autres lois, d'inspiration anglosaxonne tels que le Divorce and Judicial Separation Act, le Civil Status Act ainsi que le Succession and Wills Act qui créent l'ensemble des procédures nécessaires à la mise en œuvre des dispositions du code. 1. Union Le droit mauricien ne reconnaît qu'un seul type de couple, celui qui est formé à la suite d'un mariage civil ou religieux. Le mariage est toujours dans sa forme napoléonienne dans la mesure où le mariage homosexuel n'est pas une réalité, malgré le fait que les articles 144 et suivants du code ne fait aucune mention de la différence de sexe. La cour d'appel a réaffirmé récemment la non-reconnaissance du concubinage comme source de 57 sième sous le titre « des différentes manières dont on acquiert la propriété » : des successions (titre Ier des testaments (titre II) et du contrat de mariage et des régimes matrimoniaux (titre V).