La famille La demande de divorce inclut les demandes relatives à la personne, aux aliments et aux enfants. Seul l'époux non fautif ou l'époux défendeur dans une demande de divorce pour rupture de la vie commune peut prétendre au paiement d'une pension alimentaire. Celle-ci est déterminée en tenant compte du besoin de l'époux créancier et des moyens de l'époux débiteur. La cour peut aussi prendre en compte d'autres critères tels que la durée du mariage, le niveau de vie de la famille pendant le mariage, l'âge des époux et l'obligation alimentaire à l'égard de tierces personnes dont l'époux débiteur pourrait être tenu. La pension alimentaire est payable aussi longtemps que l'époux créancier ne se remarie pas ou ne vit pas en concubinage notoire. Une demande de révision de la pension alimentaire à la hausse ou à la baisse est possible. La conversion de la pension alimentaire en paiement d'un capital est permise. 3. Filiation et parentalité Il existe une différence dans l'établissement de la filiation légitime et de la filiation naturelle. L'article 312 du Code civil prévoit que le mari de la mère est présumé être le père d'un enfant né ou conçu pendant le mariage. La présomption légale de grossesse détermine la date de conception de l'enfant. Le mari dispose d'un bref délai variant entre un et deux mois s'il souhaite contester cette paternité. L'établissement de la filiation naturelle dépend de la reconnaissance volontaire des parents. À défaut, il est possible d'intenter une action en recherche de maternité ou de paternité. Celle-ci n'est recevable que si elle est faite dans les deux ans suivant la naissance de l'enfant ou suivant sa majorité. La jurisprudence a décidé que l'action en recherche de maternité est imprescriptible. Le statut de l'enfant né d'un mariage religieux varie selon sa date de naissance ou de conception. Ceux qui sont nés ou conçus entre 1981 et 1987 sont réputés être des enfants légitimes. Tous les autres sont considérés comme des enfants naturels et peuvent être reconnus volontairement par les parents. À défaut, la filiation est établie par une reconnaissance forcée. 61