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La Principauté de Monaco
permanentes en accréditant un ambassadeur à Bruxelles en 1999 et conclu toute
une série d'accords sectoriels. Mais Monaco n'a cependant jamais envisagé d'intégrer
l'Espace économique européen (EEE) qui implique non seulement la libre
circulation des marchandises, mais aussi des personnes, des services et des capitaux.
Une telle intégration aurait pour effet ultime de porter atteinte à l'identité nationale,
en entraînant notamment la disparition des mesures de protection existant
en Principauté en faveur des nationaux monégasques, s'agissant de la priorité de
logement, d'emploi et d'autorisation pour l'exercice d'une activité économique
ou professionnelle.
Les relations diplomatiques de Monaco avec d'autres États sont fort anciennes,
mais la Principauté est devenue plus encore un membre actif de la communauté
internationale sous l'impulsion du Prince Rainier III, dans la continuité des efforts
entrepris par Charles III au xixe
siècle. Elle a multiplié les initiatives diplomatiques,
de sa participation à la conférence d'Helsinki en 1975 à celle de Rio en 1992.
Surtout, le Prince Rainier III a réalisé le vieux projet de son aïeul, Albert Ier
, de
faire adhérer la Principauté à la Société des Nations, adhésion jusqu'alors bloquée
par la France : en 1993, Monaco, après avoir été observateur, devient membre à
part entière des Nations unies et, par suite, de ses institutions spécialisées (OMS,
UNESCO, etc.). Après avoir rejoint l'Organisation pour la sécurité et la coopération
en Europe (OSCE), Monaco adhère en 2004 au Conseil de l'Europe, ce
qui a facilité la renégociation préalable des relations avec la France par le Traité
du 24 octobre 2002, comme la révision préalable de la Constitution monégasque
en 2002, s'agissant du renforcement les prérogatives du Conseil National. La
Principauté a ratifié le 30 novembre 2005 la Convention européenne des droits
de l'homme, ainsi que ses protocoles nos
ratifications de la Charte sociale européenne ainsi les protocoles nos
4, 6, 7 et 13. Restent en suspens les
1 et 12 de la
Convention européenne des droits de l'homme. Monaco a cependant également
ratifié, le 10 mars 2006, le protocole no
14 amendant le système de contrôle
de la Convention. Sous réserve de l'épuisement préalable des voies de recours
internes et de la saisine de la Cour dans un délai de six mois après la décision
interne définitive, toute personne relevant de la juridiction de Monaco peut saisir
la Cour d'une requête fondée sur la violation de ses droits fondamentaux, pour
autant qu'il s'agisse d'actes, de décisions, de faits ou d'évènements postérieurs au
30 novembre 2005. C'est cette même année que le Prince Rainier III a créé un
nouveau Département des Relations extérieures. Ainsi, la Principauté a renforcé
son réseau diplomatique et consulaire et notamment ouvert une dizaine d'ambassades
en Europe (avec entre autres, en 2009, l'élévation au rang d'ambassade du
consulat général monégasque à Londres) et compte aujourd'hui 136 consulats
en activité dans 81 États, dont 1 consulat général, occupé par un consul général
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