Arts&MétiersMag - N°411 - Septembre 2019 - 30

Dossier
Machines connectées / Focus

La FMGC poursuit son rêve
Pour devenir une fonderie championne des contrepoids en fonte
grise lamellaire, la FMGC a notamment misé sur la connectivité de
ses machines aﬁn de collecter les données indispensables à l'amélioration de la qualité et la productivité.

D

irection plein Ouest, au cœur du triangle Angers-RennesNantes. À Soudan (Loire-Atlantique), la Fonderie de mécanique générale castelbriantaise, abrégé en FMGC, fabrique
des contrepoids en fonte grise lamellaire de 300 kg à
20 tonnes et exporte 58 % de sa production, notamment vers l'Allemagne. La fonte est environ quatre fois plus dense que le béton, elle est
recyclable et se comporte très bien en milieu humide.
La FMGC a les pieds dans la première révolution industrielle et la tête
dans la quatrième. Ses clients, tels que Manitou, Toyota ou Naval Group,
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président du directoire de la fonderie et président du conseil d'administration du Centre technique des industries de la fonderie (CTIF),
«la qualité de notre suivi client, notre force de proposition et notre
rapidité de livraison nous permettent de reprendre des parts de marché
qui s'étaient évaporées en Extrême-Orient. Grâce à notre imprimante
Maker Bot, nous présentons des prototypes en résine pour validation
commerciale.» La recherche d'amélioration continue a démarré en
2007 avec la mise en place d'un Lean Six Sigma (1). Gérard Thuet voulait

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faire mieux mais le concept de l'industrie 4.0 lui paraissait nébuleux :
sans réduction chiffrée des coûts, comment améliorer productivité et
conditions de travail ? Une fois menés à bien plusieurs petits projets,
son opinion évolua. Par exemple, l'exploitation des données de produccX^]_Ta\XcS{PU
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de production des petites et celui des grosses pièces furent mieux
harmonisés pour les coulées.
L'apport du numérique
Pour commencer sa mutation, la FMGC s'est équipée d'un progiciel
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RPRTPeTRbhbcÎ\TSTVTbcX^]STb_a^RTbbdbX]Sdbtriels (MES) et logiciel de maintenance. Un inventaire permanent fut
mis en place ainsi qu'un planning de fabrication basé sur des données
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Le plus gros chantier de numérisation fut celui de la maintenance
prescriptive avec Mobility Works et son logiciel développé sur site. Ce
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ailleurs, le contrôle dimensionnel d'un composant de 2 m3 prend
(1)
Méthode très structurée d'amélioration continue par chasse aux gaspillages, Six
Sigma cherche à éliminer les défauts et la variation des processus de production.
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