Arts&MétiersMag - N°416 - Mars 2020 - 95

La Thuysse
Vie de famille
AIX

CHÂLONS

Raymond Meurisse (Ai. 41)

Michel Gautard (Ch. 44)

9 janvier 2020, Paris (75)

Jean Guérin (Ai. 42)

24 janvier 2020, Carcassonne (11)

Joseph Ricard (Ai. 43)

En 2018, Aix-en-Provence (13)

Georges Constant (Ai. 48)
2 janvier 2020,
Baden-Baden (Allemagne)

Louis Falcou (Ai. 52)
En 2017, Marseille (13)

Raymond Argoud (Ai. 53)
3 février 2020, Écully (69)

Michel Corsi (Ai. 53)

24 février 2020, Villeneuve-Loubet (06)

Guy Serres (Ai. 63)

1er février 2020, Éguilles (13)

Guy Caumes (Ai. 71)

26 janvier 2020, Clamart (92)

Jean Rojon (Ai. 71)

6 novembre 2019, Le Croisic (44)

Jean-Pierre Mazoyer (Ai. 74)

17 janvier 2020, Cornillon-Confoux (13)

22 février 2020, Joigny (89)

Jean Ficat (Ch. 45)

16 février 2020, Paris (75)

Fernand Jungo (Ch. 46)
2 février 2020, Croix (59)

Marcel Bron (Ch. 54)
7 février 2020, Vernon (27)

Robert Schmidt (Ch. 55)
4 février 2020, Gleizé (69)

Roger Finance (Ch. 57)

20 avril 2019, Mareil-sur-Mauldre (78)

Alain Androvandi (Ch. 59)
Saint-Martin-de-Crau (13)

CLUNY
Henri Corgier (Cl. 44)

25 janvier 2020, Villeurbanne (69)

Édouard Picard (Cl. 44)
2 février 2020, Nouméa (98)

Paul Favrot (Cl. 47)

En 2016, Six-Fours-les-Plages (83)

René Barreau (Cl. 49)

ANGERS

6 décembre 2014,
Châteauneuf-le-Rouge (13)

Jean Pérès (An. 45)

Marcel Pedenaud (Cl. 53)

16 janvier 2020,
Saint-Étienne-de-Montluc (44)

André Blondeau (An. 48)
8 février 2020, São Paulo (Brésil)

Roger-Edmond Robin (An. 51)
30 décembre 2019, Beauvais (60)

Alain Jannière (An. 56)
14 février 2020, Antony (92)

Philippe Angot (An. 60)
30 décembre 2019

Jacques Marugan (An. 60)
28 janvier 2020, Vernon (27)

Jean-Pierre Maillot (An. 67)

16 octobre 2019, Châtillon (92)

LILLE
Gilbert Charbotel (Li. 48)
18 février 2020, Élancourt (78)

André Noireau (Li. 49)

1er février 2020,
Les Clayes-sous-Bois (78)

Jean Cazeaux (Li. 51)

14 février 2020, Cagnes-sur-Mer (06)

Henri Vicat (Li. 52)

2 février 2020, Levallois-Perret (92)

Christian Lamy (Li. 59)
5 février 2020

En 2017, Les Essarts-le-Roi (78)

Thierry Botrel (An. 78)

19 janvier 2020, Ploemeur (56)

PARIS
Jean Gagneux (Pa. 48)
14 février 2020, Binic (22)

Un faire-part à transmettre ?

Contactez Michèle Buffard, service relations sociétaires,
tél. : 01 40 69 27 40 - e-mail : entraide@arts-et-metiers.asso.fr

In memoriam

Claude Bosselut

M

on père est décédé le 1er octobre à son domicile de
Toulon, à 93 ans, au côté de
son épouse Jacqueline. Né
à Bordeaux en 1926, fils d'un négociant en
vin d'Angoulême (Charente) et d'une
Ferretcapienne, il grandit entre Bordeaux
et la presqu'île de Lège-Cap-Ferret
(Gironde). Grâce à son parrain polytechnicien, Robert Loustau, qui pressent ses capacités et le motive, il décide de poursuivre An.
45
ses études. Ses baccalauréats en poche, il
fait une année de préparation à Bordeaux et intègre l'École des Arts
et Métiers d'Angers avec le num's 39 - le centre de Bordeaux n'existait
pas encore. Il appartenait à la bande des Ours et fut actif dans sa promo
au sein du comit's Revue.
À sa sortie de la Boquette, Claude a travaillé quelques mois aux Forges
et Chantiers de la Gironde (constructions navales) avant son service
militaire. Libéré avec le grade de lieutenant de réserve, il entre en 1949
à L'Installation rationnelle à Clichy (Hauts-de-Seine). Cette société
le nomme chef de chantier sur la première usine de fabrication de
streptomycine (antibiotique à large spectre) en France. Après avoir été
recruté par la Société de construction de tuyauteries, il est embauché
en 1952 comme ingénieur méthodes par les Forges et Ateliers de
Meudon (Hauts-de-Seine) puis, trois ans plus tard, par les Usines
Saint-Jacques, à Montluçon (Allier). De 1959 à 1962, il travaille pour
les Établissements Durrschmidt à Lyon, qui est à l'époque le spécialiste
des meules abrasives en France.
La famille déménage ensuite en Lorraine, où Claude dirige pendant
plus de dix ans les Constructions métalliques Fillod, filiale de Sacilor
à Florange (Moselle). En 1973, il a 47 ans et la crise sidérurgique commence. Dès lors, nous quittons la Lorraine pour la Bourgogne, et mon
père prend la direction des usines Fruehauf France à Auxerre, leader
dans la fabrication de semi-remorques. Il y terminera sa carrière à
62 ans, en 1988. Sa mobilité géographique - peu fréquente à l'époque,
surtout pour un chef de famille nombreuse - et son goût pour la technique auront été sa richesse.
Toujours actif, même à la retraite, il était infatigable surtout quand il
s'agissait de restaurer et d'embellir sa Bartavelle, sa maison accrochée
à la colline d'Ollioules dans le Var. En une vingtaine d'années, il a
transformé une jungle inextricable en un domaine d'essences provençales agrémenté de «restanques» (murs de retenue en pierres sèches
typiques de la région). Cela faisait son bonheur et sa fierté.
À ses collaborateurs, il laissera l'image d'un Gadzarts charismatique
et respecté, d'un patron à l'humour ciselé, peu enclin au compromis,
mais à l'avis assez sûr. Pour ses amis, il restera l'homme généreux,
pour sa paroisse comme pour les bonnes œuvres. Pour sa famille, sa
femme, ses 9 enfants, 29 petits-enfants et 13 arrière-petits-enfants, il
est pour toujours celui qui a su nous souder et qui fut présent dans les
moments difficiles par son indéfectible soutien et sa générosité.

PHOTO DR 

Ils nous ont quittés

Philippe Bosselut (An. 78), son fils

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