Arts&MétiersMag - N°427 - Mai 2021 - 63

DEUX QUESTIONS À...
Carole Falcand (Cl. 187),
présidente de la commission
d'animation de Cluny vers l'École (CARÉ)
fournisseurs, clients, partenaires R&D, mécènes, etc.
Nous devons entretenir et développer ce lien. D'après
une enquête réalisée avec notre partenaire Agires, les
motivations sont : le «sourcing», les formations dispensées,
les formations d'apprentissage délivrées, la
proximité territoriale, les motivations affectives, les
investissements dans l'École. Pour consolider ces liens
et en développer de nouveaux, nous travaillons avec
les CARÉs de chaque campus.
La taxe
d'apprentissage
finance le
développement
des formations
technologiques et
professionnelles,
ainsi que les
équipements
coûteux. Ici, un élève
se forme à
AMMag - Que fait l'École de la récolte
de cette taxe ?
M. R. - La taxe d'apprentissage est toujours utilisée à
des fins pédagogiques, c'est réglementaire ! Elle finance
exclusivement le développement des formations technologiques
et professionnelles ainsi que les équipements
coûteux (2)
.
Propos recueillis par Éric Roubert
(1) Lire aussi AMMag d'avril 2021, p. 49.
(2) Pour plus d'informations, adressez un courriel à Taxe-Apprentissage@ensam.eu
la robotique sur le
campus de Lille.
«Nous devons
délivrer un
message clair»
AMMag - Comment s'organise le CARÉ
de Cluny pour collecter
la taxe d'apprentissage ?
Carole Falcand - La communication autour
de la taxe professionnelle a démarré, en relais
derrière celle de l'École, pour contacter nos
réseaux dans les différents groupes
territoriaux. Nous œuvrons aussi dans nos
réseaux professionnels en vue de sensibiliser
les entreprises à donner leur taxe à l'Ensam.
AMMAg - Avez-vous des besoins
spécifiques ?
C. F. - Nous avons besoin d'avoir un message
clair, un mode d'emploi précis et simple pour
démarcher efficacement nos relations
professionnelles, mais aussi les petites
entreprises. Il faut qu'elles puissent
s'acquitter de cette opération assez
rapidement, sans trop se poser de questions
- administrativement parlant !
Nous entamons la même démarche envers
les grands groupes, bien sûr.
Une première chaire sur la transformation numérique
Le 5 octobre, l'Ensam et Sopra Steria
Next, la division du cabinet de conseil
consacrée à la transformation numérique,
signaient une convention de mécénat de
trois ans pour créer une chaire de formation
à Paris. Conçu pour répondre aux besoins des
entreprises, le programme de la formation a
été élaboré conjointement. Francisco
Chinesta, enseignant et chercheur, et
Nicolas Hascoët, ingénieur de recherche, en
sont les responsables pédagogiques Arts et
Métiers. Les experts Sopra Steria Next
interviennent dans certains modules, face
aux élèves. Ils proposeront également des
sujets d'études et participeront à
l'évaluation. Quatre modules structurent la
chaire, comprenant une approche de l'usine
numérique mais aussi l'excellence
opérationnelle avec des sujets sur
l'intelligence artificielle, l'internet des objets,
la chaîne de blocs, le management humain et
les systèmes d'information.
Enfin, des groupes de quatre à six élèves
approfondiront leurs connaissances en
participant à des projets à caractère
industriel, sur une thématique donnée, avec
l'aide de Sopra Steria Next.
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N°427 / Mai 2021
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PHOTOTHÈQUE ARTS ET MÉTIERS
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