Val de Marne - N°297 - Janvier 2013 - (Page 8)

8 ACTUALITÉ 30 000 collégiens déjeunent chaque jour à la cantine, soit environ 60 % des élèves. V I V RE L E VA L-DE-M A RNE COLLÈGES Vers un service public de la restauration pour les collèges Le Conseil général a lancé, le 29 novembre, une concertation pour améliorer la qualité des repas des 30 000 collégiens demi-pensionnaires du Département. Q ue trouveront les collégiens dans leur assiette à la rentrée prochaine ? C’est pour ré échir à cette question que le Conseil général a démarré, le 29 novembre au collège Henri-Matisse à Choisy-le-Roi, une concertation qui durera jusqu’en mai 2013, notamment auprès de la communauté éducative, des parents d’élèves et des conseillers généraux collégiens. « Nous sommes dans une démarche de co-élaboration, il est important de prendre en compte l’avis de chacun », explique Didier Guillaume, conseiller général chargé de la Démocratie participative. Objectifs : tarif unique, repas de qualité Quatre millions de repas sont servis chaque année dans les collèges. De grandes variations au niveau de la qualité et du prix existent d’un collège à l’autre, notamment en raison du mode de fonctionnement des cuisines. En effet, sur les 104 collèges, 56 disposent d’une cuisine autonome, 31 cantines se partagent cinq cuisines centrales, tandis que des prestataires (publics ou privés) livrent les 11 collèges restants. « Avec la création d’un service public de la restauration dans les collèges, nous souhaitons proposer des repas plus sains, dont la qualité serait garantie et équivalente d’un établissement à l’autre », précise Alain Desmarest, vice-président chargé des Collèges. Il en va de même pour le tarif. Bien que le coût moyen de fabrication d’un repas soit de 8 euros pour un tarif moyen de 3,30 euros, il existe, au total, 94 tarifs différents. Une situation qui est issue de la décentralisation. Or, le tarif unique est un point fonda- mental dans la mise en place d’un service départemental de la restauration, car il garantit l’égalité de traitement pour tous les collégiens. « Certains enfants n’ont comme repas chaud et équilibré que celui de la cantine », souligne Alain Desmarest. Autre point important, l’aide à la demi-pension, dont béné cient 43 % des demi-pensionnaires, doit être réévaluée. Enjeu sanitaire, social, mais aussi environnemental. La présence du bio dans les assiettes a également été évoquée. « Nous ré échissons à la mise en place de circuits courts, a n d’éviter des étapes coûteuses, et souhaitons faire appel aux producteurs locaux qui œuvrent pour une agriculture raisonnée, et bio pour certains », poursuit Alain Desmarest. Des mesures encore en réflexion, qui devraient, pour certaines, être appliquées dès la rentrée 2013. ■ LAURA PODOROSKI © M. AUMERCIER

Table des matières de la publication Val de Marne - N°297 - Janvier 2013

Couverture
ÉDITORIAL & SOMMAIRE
VIVRE
PANORAMIQUE La fête des Solidarités
RETOUR EN IMAGES
ACTUALITÉ
COMMENT ÇA MARCHE ? L'Allocation personnalisée d'autonomie
CONSTRUIRE
ENTRETIEN Avec Jean-Louis Fellous, géophysicien, directeur du Comité international de la recherche spatiale
REPORTAGE Distribution de l'Ordival au collège Jean-Perrin, à Vitry
RENCONTRES Leila Cukierman, Hélène Sallet-Lavorel et Jean-Louis Achart
DOSSIER Les personnes âgées font appel à l'APA
DÉBATTRE
VIE DU CONSEIL
TRIBUNES
BOUGER
CULTURE Sons d'hiver
SPORTS Football : Créteil-Lusitanos
DÉCOUVERTE L'aqueduc de Médicis a 400 ans
MÉMOIRE 1940-1945 : « Communiquer pour résister »

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