Dauphinews - Le magazine de la #D-Family - N°2 - Mars 2020 - 26

FOCUS - dauphine durable

Stéphanie
Monjon (16)
enseignantechercheuse

Dans son bilan
d'émissions de gaz à
effet de serre, Dauphine
a fait le choix d'aller un
peu plus loin que le
minimum légal,
en intégrant également
les autres émissions
indirectes dans le calcul
(achats, déplacements
et voyages).

DR

Christine Vicens
cheffe de projet
RSU

 émissions indirectes, c'est-à-dire
nos achats, nos déplacements et
nos voyages dans le calcul",
précise Stéphanie Monjon (16),
enseignante-chercheuse et référente responsabilité environnementale de l'université. D'après son bilan,
les principales émissions de gaz à
effet de serre de Dauphine viennent
des déplacements de ses étudiants
et de ses personnels, des achats et
de l'énergie consommée pour le
chauffage et l'électricité dans le
bâtiment.

Afin de se montrer plus vertueuse,
l'université cherche à répondre aux
normes réglementaires : gérer les
déchets de façon plus adaptée,
réduire de 40 % les consommations
énergétiques en 2030 par rapport
en 2010, interdire les gobelets et
couverts jetables en plastique, se
doter d'un parc de stationnement de
vélos et de bornes de rechargement,
acheter des véhicules à faibles
émissions... "Nous visons aussi à
réduire l'usage des bouteilles d'eau
en plastique, en mettant en avant

Un SPOC dédié au développement durable
L'université a mis en place un SPOC (Small Private Online Course,
un cours en ligne privé en petit groupe), depuis la rentrée 2019, à
destination des élèves de Master en cours d'année de césure. "Ce
SPOC, qui s'appelle 'RSE, éthique et développement durable' est
déjà disponible. L'idée : ceux qui partent en année de césure, par
exemple en stage en entreprise pendant un an, peuvent prendre
un certain nombre d'enseignements, et peuvent décider de
s'intéresser à cette thématique", explique Stéphanie Monjon (16),
enseignante-chercheuse et référente responsabilité
environnementale de l'université. Pour le moment, il n'est pas
obligatoire, mais il pourrait à terme le devenir.

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Numéro 02 // mars 2020

gourdes, carafes et fontaines à eau",
ajoute Éric Agrikoliansky, qui pilote
également un appel à projets, lancé
jusqu'à fin 2019, afin de recueillir des
idées sur ces questions de la part
d'étudiants. "Nous sommes en phase
d'instruction des projets, mais ils
sont très intéressants : ils portent
sur un tri des déchets, un covoiturage au sein de l'université, la
création de jardins potagers...
Les étudiants sont demandeurs et
volontaires", conclut-il. Dauphine a
également organisé un don de
mobilier et de matériel informatique
à des personnels dauphinois et des
associations. "Ce matériel informatique a par exemple été remis à
plusieurs écoles en ZEP. C'est une
opération que l'on reproduira, au fur
et à mesure du renouvellement de
nos matériels", raconte Christine
Vicens, cheffe du projet responsabilité sociale de l'établissement. De
nombreux petits ruisseaux qui,
Dauphine l'espère, réussiront à créer
d'importants fleuves. *
https://dauphine.psl.eu/dauphine/responsabilite-sociale-universite/gestion-environnementale
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