Dauphinews - Le magazine de la #D-Family - N°4 - Avril 2021 - 39

fondation

Vincent Montagne en cinq dates

DR

1986 obtient son Master affaires internationales
à Dauphine
1987 entre aux éditions du Lombard à Bruxelles
1991 devient PDG de Média-Participations
(3e groupe d'édition en France)
2012 préside le Syndicat national de l'édition
2020 est élu président de la Fondation
Dauphine
Vincent Montagne préside Mage Invest,
la holding de la famille Michelin

pas effectuer ses missions de
recherche et d'enseignement.
Dans ce but, le choix d'un chef
d'entreprise à la tête d'une fondation
est à mon avis de permettre, avec le
langage qui est le sien, de collecter
des fonds auprès de donateurs et
d'entreprises partenaires, dans
l'objectif de financer les projets
stratégiques de l'Université. La
campagne lancée vise à collecter
50 millions d'euros d'ici 2024.
Aujourd'hui, environ 21 millions
ont été levés. Pour continuer, nous
devons mobiliser les alumni. J'ai un
espoir énorme sur cette
communauté de 95 000 diplômés,
dont seuls 2 % sont contributeurs
à ce jour. Beaucoup d'alumni que je
rencontre me disent qu'ils mesurent
maintenant ce que Dauphine leur a
apporté. Nous avons collectivement
la capacité d'apporter à notre
Université les moyens de ses
ambitions et de renforcer encore
la reconnaissance de ses diplômes.
L'objectif sur le plus long terme est
de rejoindre le peloton de tête des
écoles, qui compte plutôt entre
10 et 20 % de contributeurs. Dans
cette dynamique, il y a aussi un
gros travail à réaliser dans les trois
Dauphinews

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prochaines années pour renforcer
le mécénat d'entreprise, notamment
via les chaires et les partenariats
stratégiques, sur des sujets d'intérêt
général, que ce soit au niveau
environnemental, social ou éthique.
Les chaires sont un excellent
vecteur d'échange : les enseignants-chercheurs apportent un
sérieux, une objectivité sur le sujet
et les entreprises, leurs compétences en symbiose avec la vie
économique. Dauphine a dans ses
gènes cette relation forte et apaisée
entre les mondes de l'entreprise et
de l'enseignement.

à les solliciter, sans trop attendre,
afin de conforter leur soutien.
L'IA, l'environnement, le numérique
ou encore l'ESG (environnement,
social et gouvernance) : les thématiques sont tellement d'actualité que
le désir des entreprises de participer
et d'investir dans des chaires et
sujets de recherche ne pourra que
s'intensifier.
Sur l'année 2020, nous avons reçu
un peu plus de 1 million d'euros
grâce à la forte mobilisation de
nos alumni, l' équivalent de 2019,
mais les recettes provenant des
entreprises ont fondu de 23 %.

Quel bilan tirez-vous de l'action
de la Fondation en 2020, malgré
une actualité chahutée ?
Évidemment, c'est peu dire que
l'année 2020 a été compliquée.
Beaucoup d'entreprises ont souffert
depuis le début de la crise sanitaire.
Beaucoup d'entre elles ont perdu
en chiffre d'affaires. Elles ont
néanmoins souvent réduit leurs
charges internes, que ce soit de frais
de voyages, d'organisation d'événements... In fine, toutes n'ont pas
forcément moins de ressources
qu'avant ! Il faut donc continuer

Quelles relations souhaitez-vous entre les alumni de
Dauphine et la Fondation ?
Je vois un triptyque solide entre
l'Université, les alumni et la
Fondation. Il faut sûrement renforcer la relation entre ces trois côtés
du triptyque. Cela passera par un
travail en commun plus affirmé.
Venant du monde de l'entreprise, je
sais que cette énergie démultiplicatrice permettra aux étudiants de
bénéficier du soutien des alumni
dans leurs stages, leurs cours, leur
insertion professionnelle.


43

%

du budget de
l'Université
provient de
ressources
privées

2

%

seulement
des 95 000
alumni sont
contributeurs

50

millions d'euros
sont à collecter
d'ici 2024

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Dauphinews - Le magazine de la #D-Family - N°4 - Avril 2021

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