Dauphinews - Le magazine des Alumni - N°6 / Novembre 2021 - 8

HISTOIRES COURTES
Talentueuses
et inspirantes
Comme chaque année, Forbes France a élu 40 femmes
remarquables qui ont marqué l'année. Si leurs domaines
de compétences sont très variés, elles ont en commun
d'avoir su briser le plafond de verre. Parmi elles,
deux Dauphinoises :
L'escape game
transforme
le secteur
des loisirs
Grande amatrice d'énigmes et de
jeux, Elisa Elbaz (08) découvre
le concept de l'escape game en
2013. L'entrepreneuse a un coup
de cœur pour ce qu'elle voit
comme une révolution dans
l'univers du loisir. " Nous avons
ouvert notre première agence à
Paris à l'été 2014, en investissant
15 000 € pour créer des jeux.
Très rapidement, cela a bien
marché. Une personne m'a
contactée pour savoir si nous
étions ouverts à la franchise, ce
qui nous a donné des idées " , se
souvient-elle. Devant une carte
de France, la petite équipe
regarde alors les grandes villes
encore dépourvues d'escape
games et décide de s'y lancer.
Aujourd'hui, Team Break compte
une dizaine de franchises et
quatre agences en propre. " Au fil
des années, le marché a beaucoup
évolué, nous nous sommes
diversifiés, entre action game
et réalité augmentée, avec
l'ambition de créer des miniparcs
d'attractions " , se réjouit Elisa, qui
vient d'ouvrir une nouvelle
agence à Lille. Elle lancera ses
nouvelles salles, disposant de la
licence de l'émission Koh Lanta,
dès le mois de décembre 2021 ! *
Sandrina Martins (97), DG depuis 2015 du Carreau du
Temple, établissement public de la Ville de Paris. Parmi
ses points forts : une parité parfaite dans les programmations
des artistes ou encore l'accueil de femmes SDF
au Carreau du Temple pendant la crise du Covid.
Marie Ekeland (97), qui est devenue fin 2017 la
première femme présidente du Conseil national du
numérique. Son parcours (en très bref) : JPMorgan
Chase à New York, dix ans dans le financement de
start-up, cofonde le lobby France digitale en 2012 puis
Daphni, un fonds de placement spécialisé
dans l'économie numérique, en 2015. *
Comment relancer une maison familiale
Pour ses 16 ans, la grand-mère de Camille Vever (02) lui offre un bijou. Et pas
n'importe lequel : il vient de la maison de joaillerie familiale qui porte son nom. Elle a
alors une idée : relancer cette société, endormie depuis 1982. " Pour cela, je voulais
acquérir un solide bagage. Après Dauphine, je me suis donc tournée vers la finance
d'entreprise " , raconte-t-elle. Le déclic arrive alors qu'elle dirige une société dans la
recherche clinique et manage quelque 250 personnes : Camille se sent prête. Le
premier obstacle est qu'elle connaît peu le secteur de la joaillerie. Il lui faut tout
apprendre, rencontrer les professionnels du secteur, les ateliers de production, les
designers... " L'autre challenge était qu'une autre entreprise avait déposé le nom Vever.
Il a fallu d'importantes négociations pour trouver un accord " , se souvient-elle. La
Maison Vever a rouvert ses portes en juin 2021, avec un showroom parisien et un site,
proposant une collection à la fois moderne et respectant son propre ADN, tout en
tablant sur des matériaux écoresponsables et des productions made in France. *
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Numéro 06 // novembre 2021
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