REFLETS MAGAZINE - Revue d'information et de réflexion économique - n°100 - 13

dans la Global Alliance, par des conférences régulières, des cours partagés, une
présence commune sur Internet, des
échanges de tous ordres de professeurs
et étudiants. Nous continuerons de mettre
en œuvre des alliances institutionnelles
sur le plan local, national, européen ou
international. Nous réfléchirons également à développer nos propres implantations sur le modèle de Singapour, si nous
nous en donnons les moyens.
RM : Concrètement, comment les alumni
peuvent-ils manifester leur soutien ?
J.-M. B. : Prenons l’exemple de la formation continue. La qualité et le potentiel de
développement de cette institution sont
considérables. Que les alumni en position
d’être prescripteurs, voire ayant euxmêmes besoin de formation, n’hésitent
pas à se tourner vers elle. L’autre exemple,
c’est la Fondation ESSEC. Les petits ruisseaux faisant parfois les grands fleuves,
toutes les contributions sont les bienvenues. Je soutiens l’idée d’une communauté qui participe dans son ensemble à
la pérennité de la Maison.
RM : Comment nourrir le lien intergénérationnel entre alumni et étudiants ?
J.-M. B. : Système de tutorat, parrainage
de jeunes diplômés, intervention des
alumni dans le cursus... Il faut parvenir à
quelque chose de plus systématique sur
ces sujets. La présence dans les réseaux
sociaux est aussi essentielle. Suivre les
uns les autres sur Twitter, LinkedIn, c’est
rendre l’effet de communauté plus fort.
RM : Quelle est la place des alumni dans
vos projets ?
J.-M. B. : L’apport des alumni est absolument fondamental, comme pour toute
institution universitaire de rang mondial.
On a besoin de l’affectio societatis qui
donne l’âme d’une maison. Entretenir cet

N° 100 - JUILLET/AOÛT 2013

attachement passe par une très bonne
communication interne. D’où l’importance
de Reflets, des réseaux sociaux, des événements qui se multiplient. Au travers de
Reflets, c’est l’occasion d’inviter tous les
alumni à jouer le jeu de la communauté
des 42 000 personnes qu’ils représentent, à pousser en mêlée.
RM : Quel est votre agenda à court terme ?
J.-M. B. : Le plan de développement défini
va se poursuivre jusqu’à l’année prochaine. Je vais être très attentif aux classements, ce point étant conditionné par
des évolutions structurelles. Dans tous
les cas, j’ai vraiment l’intention de travailler en équipe avec les professeurs
et tous les personnels.
RM : Comment décririez-vous votre
projet ?
J.-M. B. : Il y a une âme de l’ESSEC, un
bel esprit. Quelles que soient les complexités du monde actuel, l’ESSEC a des
ressorts formidables. Ils peuvent donner tout leur sens s’il y a une grande
unité de la Maison face aux obstacles
qu’elle peut rencontrer. Nous passerons
ce cap avec ambition, sérénité et optimisme, tournés vers l’avenir pour mieux
dépasser les difficultés du présent. Voilà
l’équation dans laquelle je suis. 

CV Jean-Michel Blanquer

Agrégé de droit public
Docteur en droit
de l’université Paris II
DEA de sciences politiques
de Sciences Po Paris
Maîtrise de philosophie
Bourse Lavoisier du ministère
des Affaires étrangères (Harvard)
Directeur général
de l’éducation scolaire
Recteur de l’académie de Créteil
Recteur de l’académie de Guyane
Professeur de droit public

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