REFLETS MAGAZINE - Revue d'information et de réflexion économique - n°100 - 6

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# 100

essecalumni.com

JUILLET/AOÛT 2013 - 11 €

NUMÉRO

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REFLETS
MAGAZINE

spÉcIaL 100

08/07/13 16:24

Revue d’information
et de réflexion
économique
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75116 Paris
TéL. : 01 56 91 20 20
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TARIFS 2013

Prix du numéro : 11 �
Prix de l’abonnement annuel
(5 numéros) France : 50�
CoMMISSIoN pARITAIRE :

1113 T 88 549
ISSN :

1955-7779
Philippe Desmoulins>E78
pRéSIDENTE D’hoNNEUR

Marie-Jo Gennaoui

pRéSIDENT DU CoMITé EDIToRIAL

Guy Stievenart >E68
éDITIoN
RéDACTIoN EN ChEF

F2G, François de Guillebon
fguillebon@gmail.com
Louis Armengaud Wurmser
louis.armengaudwurmser@
gmail.com
RévISIoN-CoRRECTIoNS

Sylvia Massias
IMpRESSIoN

Edir Impression
2, avenue de Chavailles
Le Grand Angle
33520 Bruges
DépôT LéGAL

Juillet 2013
REFLETS MAGAZINE

est édité par ESSEC
PUBLICATIONS SARL
de presse au capital
de 61 000 euros
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MAQUETTE

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Un forum économique sur la mobilité
des personnes et des capitaux
Béatrice Chrétien

TIMELINE

MEDEF

Roux de Bézieux vice-président

actu

SpoRT

ACTU

Tony Estanguet au CIO

NOMINATION

Jean-Michel Blanquer

dans la Global Alliance, par des conférences régulières, des cours partagés, une
présence commune sur Internet, des
échanges de tous ordres de professeurs
et étudiants. Nous continuerons de mettre
en œuvre des alliances institutionnelles
sur le plan local, national, européen ou
international. Nous réfléchirons également à développer nos propres implantations sur le modèle de Singapour, si nous
nous en donnons les moyens.

DIRECTEUR GÉNÉRAL DU GROUPE ESSEC

Innovation et
internationalisation

Quelques jours avant sa prise de fonction officielle et à la veille
d’une visite sur le campus de Singapour, le nouveau directeur général du groupe
ESSEC a reçu la rédaction de Reflets.

RM : Concrètement, comment les alumni
peuvent-ils manifester leur soutien ?
J.-M. B. : Prenons l’exemple de la formation continue. La qualité et le potentiel de
développement de cette institution sont
considérables. Que les alumni en position
d’être prescripteurs, voire ayant euxmêmes besoin de formation, n’hésitent
pas à se tourner vers elle. L’autre exemple,
c’est la Fondation ESSEC. Les petits ruisseaux faisant parfois les grands fleuves,
toutes les contributions sont les bienvenues. Je soutiens l’idée d’une communauté qui participe dans son ensemble à
la pérennité de la Maison.

ENTRETIEN : FRANÇOIS DE GUILLEBON ET LOUIS ARMENGAUD WURMSER

Reflets Magazine : Pouvez-vous nous
parler de votre parcours ?
Jean-Michel Blanquer : Mon identité professionnelle première, c’est professeur de
droit, avec une orientation internationale,
notamment vers les Amériques. J’ai
d’abord eu une carrière universitaire à
Tours, Lille et Paris, où j’ai été directeur de
l’Institut des hautes études de l’Amérique
latine. Puis j’ai été nommé recteur des
académies de Guyane puis de Créteil,
avant d’occuper la fonction de directeur
général de l’enseignement scolaire.

RM : Comment en êtes-vous venu à postuler au poste de directeur général du
groupe ?
J.-M. B. : C’était une candidature naturelle
pour moi. C’est une école pour laquelle j’ai
toujours eu une empathie. J’adhère à son
goût de l’excellence, à sa recherche d’ouverture sociale, à ses valeurs d’innovation
et d’éthique. Se rendre compte que le
dynamisme économique doit être au service d’un certain sens de la vie individuelle
et collective, cela me va à 200 %.
RM : Quel projet avez-vous présenté pour
le groupe lors de la procédure de recrutement ?
J.-M. B. : Mes axes stratégiques sont cohérents avec ce qui a déjà été construit, avec
quelques accentuations. Premièrement,

l’innovation. Elle est à la base de la qualité
scientifique et pédagogique. Comme c’est
la clé de la recherche, elle est aussi cruciale
pour le classement de l’École. C’est donc
stratégique. Deuxièmement, le financement, avec la nécessité de développer nos
ressources par le fund raising, la formation
permanente, de nouvelles créations de
chaires. Troisièmement, l’internationalisation. Il faudra non seulement consolider le
côté bicontinental, avec le campus de Singapour, son implantation, son positionnement, mais aussi développer le côté mondial. Pour cela, il faut du temps et une bonne
mobilisation collective.

RM : Comment nourrir le lien intergénérationnel entre alumni et étudiants ?
J.-M. B. : Système de tutorat, parrainage
de jeunes diplômés, intervention des
alumni dans le cursus... Il faut parvenir à
quelque chose de plus systématique sur
ces sujets. La présence dans les réseaux
sociaux est aussi essentielle. Suivre les
uns les autres sur Twitter, LinkedIn, c’est
rendre l’effet de communauté plus fort.

RM : Cela passe-t-il par de nouvelles
alliances à l’étranger ?
J.-M. B. : Nous irons le plus loin possible

La procédure DE NOMINATION
Conformément aux statuts de
l’ESSEC, le recrutement a été
confié à un comité de recherche*.
Celui-ci a fait appel aux services
du cabinet HRM, spécialisé dans
l’enseignement supérieur, après
un appel à candidature interne et
une annonce dans The
Economist. À la suite d’entretiens
individuels auprès d’une short
list, c’est le nom de Jean-Michel

Blanquer qui a été retenu à
l’unanimité des suffrages. Il a par
la suite rencontré les membres
du directoire et le président du
conseil de surveillance, puis les
membres fondateurs de l’ESSEC
en les personnes du président
des alumni, du président de la
chambre régionale de commerce
Paris - Île-de-France, puis enfin
Monsieur le recteur de l’Institut

catholique de Paris. L’ensemble
de ces personnalités a approuvé
le choix effectué par le comité.
* Constitué d’Hilaire de Chergé
(Institut catholique de Paris),
Lorraine Kron-du Luart, associée
chez Éric Salmon & Partners
(ESSEC Alumni), Xavier Cornu
(CCI de la région Paris-Île-deFrance), Vincenzo Esposito Vinzi,

doyen des professeurs,
représentant des professeurs,
Patrice Poncet, professeur
éminent de finance, représentant
des professeurs, Boris Walbaum,
président de Dual Conseil et de
Frateli (ESSEC Alumni), Rémi de
Badts (président du directoire de
l’ESSEC, représentant de la CCI
Paris-Île-de-France).

RM : Quelle est la place des alumni dans
vos projets ?
J.-M. B. : L’apport des alumni est absolument fondamental, comme pour toute
institution universitaire de rang mondial.
On a besoin de l’affectio societatis qui
donne l’âme d’une maison. Entretenir cet

N° 100 - JUILLET/AOÛT 2013

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GéRANT DIRECTEUR
DE LA pUBLICATIoN

ChAMBRE DE CoMMERCE
FRANCE-CANADA

attachement passe par une très bonne
communication interne. D’où l’importance
de Reflets, des réseaux sociaux, des événements qui se multiplient. Au travers de
Reflets, c’est l’occasion d’inviter tous les
alumni à jouer le jeu de la communauté
des 42 000 personnes qu’ils représentent, à pousser en mêlée.

Succès pour un Master spécialisé

RM : Comment décririez-vous votre
projet ?
J.-M. B. : Il y a une âme de l’ESSEC, un
bel esprit. Quelles que soient les complexités du monde actuel, l’ESSEC a des
ressorts formidables. Ils peuvent donner tout leur sens s’il y a une grande
unité de la Maison face aux obstacles
qu’elle peut rencontrer. Nous passerons
ce cap avec ambition, sérénité et optimisme, tournés vers l’avenir pour mieux
dépasser les difficultés du présent. Voilà
l’équation dans laquelle je suis. 

GALop D’ESSAI À AUTEUIL !

CV Jean-Michel Blanquer

Agrégé de droit public
Docteur en droit
de l’université Paris II
DEA de sciences politiques
de Sciences Po Paris
Maîtrise de philosophie
Bourse Lavoisier du ministère
des Affaires étrangères (Harvard)
Directeur général
de l’éducation scolaire
Recteur de l’académie de Créteil
Recteur de l’académie de Guyane
Professeur de droit public

N° 100 - JUILLET/AOÛT 2013

08/07/13 17:00

RANkING

RM : Quel est votre agenda à court terme ?
J.-M. B. : Le plan de développement défini
va se poursuivre jusqu’à l’année prochaine. Je vais être très attentif aux classements, ce point étant conditionné par
des évolutions structurelles. Dans tous
les cas, j’ai vraiment l’intention de travailler en équipe avec les professeurs
et tous les personnels.

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MoUvEMENTS

dans les réseaux physiques
Aline Rutily et Amaury Klossa

08/07/13 17:00

NoMINATIoN

Jean-Michel Blanquer,
directeur général du groupe ESSEC

LES MARDIS

Chaîne cryptée et salles obscures
Julien Rousselle

Focus

Spécial
#100
Avant/Après
Voyage

IMhI

Turning 30 !
Claire Tagand Battard

MANNhEIM-ESSEC

Le double diplôme fête ses 20 ans

Chacun sa Route de la soie

RM : Comment faisiez-vous ces rencontres ?
P. Valéry : Le moyen de locomotion crée un
sujet de conversation. Beaucoup ne comprenaient pas mes motivations, mais m’invitaient à dormir chez eux. J’ai sillonné de
nombreux pays musulmans, or le Coran fait
largement mention de l’aide au voyageur et
de l’accueil de l’étranger. En Turquie, sur un
seul kilomètre, on m’a invité quatre fois à
prendre le thé…
T. Dejean de la Bâtie : En Iran, je n’ai pas su
gérer l’étonnante générosité de mes premiers
hôtes. Je leur ai même proposé de l’argent, les
déshonorant.
T. Coudriou : La relation se limite trop souvent

à un échange basique. J’adore les
nuits à la belle étoile, seul face à la
nature. Je pars pour vivre un moment
de liberté absolue. Lorsque j’ai rallié la
Patagonie depuis l’Équateur, je me suis
heurté à des difficultés imprévues. J’ai
puisé une force nouvelle dans l’isolement et l’introspection. J’ai éprouvé
quelque chose de l’ordre de la révélation
spirituelle.
RM : Est-il vraiment possible de se couper de tout ?
P. Valéry : En 1998, je n’avais ni téléphone
portable ni accès à Internet. Aujourd’hui, la
couverture réseau s’est généralisée, nous
habituant à communiquer en permanence.
Cela a ses avantages. Les outils comme
Google Maps ont remplacé les cartes approximatives, avec des distances fausses, des villages fantômes…
Il ne m’arriverait plus ce que j’ai vécu en
Afghanistan : abandonné par des Kirghizes
qui ont emporté mon sac à dos, j’ai erré dans un
no man’s land avant de gagner la frontière du
Pakistan.
RM : Quels sont les risques auxquels vous
avez été exposés ?
P. Valéry : J’ai été arrêté quatre fois, dont une
par la police religieuse en Iran, et j’ai croisé
des loups dans la montagne en Serbie. J’ai
aussi dû passer la frontière entre le Tadjikistan
et l’Afghanistan en hélicoptère militaire avec
les hommes du général Massoud…
T. Coudriou : Thibaut et moi parcourions les
vallées du Kohistan (Pakistan) en bus lorsque
nous avons assisté à un accident. Les passagers ont extrait de la carcasse le cadavre du

SpoRT UNIvERSITAIRE

Mens sana… in corpore sano

DîNER DES FoNDATEURS
Appel à l’entraide
Jean-Pierre Bienaimé

TREMpLIN ENTREpRISES

Coup d’envoi de la 14e édition

FoNDATIoN

66 bourses pour les étudiants

CERCLE DIpLoMATIQUE

Le Canada est-il le nouvel eldorado
des affaires ?

à travers un restaurant. C’était la première
manifestation de mon épilepsie, déclenchée
par la fatigue et le manque d’oxygène.
RM : Des conditions de voyage difficilement
compatibles avec une vie de famille…
P. Valéry : J’étais célibataire quand je suis parti,
conscient que je devais tenter l’aventure tant
qu’elle n’engageait que moi.
T. Dejean de la Bâtie : Protéger mes enfants
commence par me protéger moi-même. À la
place des voyages, plus risqués que la
moyenne, je me suis concentré sur la course
des 24 Heures du Mans en roller et en solitaire. Des mois de préparation physique et de
rêves, pour une expérience hors du commun…
C’est une autre forme de voyage, à la découverte de soi.
P. Valéry : L’expatriation est un autre moyen
de vivre l’étranger quand on est parent.

chauffeur, les yeux toujours ouverts, et ont
récité une prière sous les étoiles. Cinq minutes
plus tard, tout le monde dormait ou plaisantait
à bord. Ils sont plus habitués que nous aux
morts sur la route.
T. Dejean de la Bâtie : Ce trajet de 600 kilomètres via les gorges de l’Indus nous a menés
dans une région réputée dangereuse pour les
étrangers. Nous sommes même passés près
de la maison où, plus tard, Ben Laden a été
abattu !
P. Valéry : Sans oublier les risques qu’on prend
avec sa santé, dans des zones avec peu d’accès aux soins. J’ai interrompu mon voyage
deux mois pour traiter une hernie inguinale.
T. Dejean de la Bâtie : À Tashkurgan (Chine), j’ai
été victime de contractions musculaires
incontrôlées, au point de lancer ma fourchette

cours artistique et humain. J’en ai tiré une
œuvre photographique et des publications. Je
continue aujourd’hui dans un métier lié à la
création, à la Verrerie de Saint-Just.
T. Coudriou : Je combine ma passion et mon
métier en lançant de nouvelles épreuves
cyclistes à travers le monde pour Amaury
Sport Organisation, l’organisateur du Tour de
France.
T. Dejean de la Bâtie : Le déracinement m’a fait
prendre conscience de la valeur du quotidien.
J’apprécie la stabilité de mon foyer et de mon
emploi chez HSBC. J’ai besoin d’un balancier
entre les deux dimensions. Le moment venu,
je prendrai des congés sabbatiques pour
d’autres pérégrinations. 
PROPOS RECUEILLIS
PAR LOUIS ARMENGAUD WURMSER

RM : Comment concilier envie d’aventure et
vie professionnelle ?
P. Valéry : Mon périple était l’étape d’un par-

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40 ANS À CERGy

Parcours

Philippe Valéry
Après la DATAR (Japon) et Coca-Cola, Philippe
Valéry (E85 ) démissionne pour parcourir la
Route de la soie à pied, traversant 16 pays
d’
d’août 1998 à octobre 2000. À son retour,
il publie Par les sentiers de la soie
(éd. Transboréal) et des photos dans Le Figaro
Magazine, National Geographic, Point de vue. Il
expose notamment à l’UNESCO (2002) et chez
Chanel à Tokyo (jusqu’au 17 juillet 2013). En
2002, retour au Japon dans une filiale de
Clestra Hauserman, puis de Saint-Gobain de
2006 à 2009. Il dirige désormais la Verrerie de
Saint-Just, filiale artisanale produisant du verre
soufflé à la bouche pour les monuments
historiques et ayant travaillé avec Chagall,
Matisse, Léger, Miró. Parallèlement, il prépare
un livre de texte et photos en noir et blanc
sur le Japon.
philippe.valery@saint-gobain.com

En 2000, Reflets s’entretient avec Philippe Valéry, qui vient de parcourir la Route de la soie
à pied. En 2008, Thibaud Coudriou et Thibaut Dejean de la Bâtie lui emboîtent le pas, à vélo et en roller.
Une même voie, trois voix différentes : rencontre entre routards bien en jambes.
Reflets Magazine : Pourquoi avoir opté pour
la voie pédestre ?
T. Coudriou : C’est un défi sportif parmi
d’autres. Je parcours 12 000 kilomètres par an
à vélo. J’ai participé à plus de 30 courses
en 2012. J’ai aussi roulé sur les routes d’une
trentaine de pays, où je ciblais la côte insurmontable, la pointe de vitesse. Je recherche la
difficulté et l’épuisement.
T. Dejean de la Bâtie : J’étais de même attiré
par le défi sportif. Je faisais du patinage de
vitesse depuis cinq ans lorsque j’ai fait mon
premier voyage à roller. Puis mon périple à
travers l’Iran en 2009 a changé ma perspective. C’était peut-être ma dernière chance de
découvrir ce pays en pleine crise politique. Le
roller ne servait plus une logique de performance : le but devenait de prendre le temps de
m’immerger dans la culture locale.
P. Valéry : De même, la marche permet de
quitter les grands centres urbains uniformisés
par la mondialisation pour aller à la rencontre
des habitants des zones reculées.

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Thibaut Dejean de la Bâtie
2002 : révélation pour les efforts d’endurance en
grimpant le mont Ventoux
2005 : 24 Heures du Mans roller (422 km)
2006 : trek en VTT dans l’Himalaya indien
(5 350 m)
2007 : Karakoram Highway avec Thibaud
Coudriou
2008 : Tunis-Bizerte-Tabarka (200 km)
2008 : 24 Heures du Mans roller en solo, sous les
couleurs de l’ESSEC (539 km, 2e place)
2009 : voyage en roller en Iran en solo (500 km)
2009 : raid en roller des Alpes-de-HauteProvence à la région de Venise, en couple
2012 : 24 Heures du Mans (552 km, 2e place)
tibodb@hotmail.com
Thibaud Coudriou
2005 : Paris-Berlin
2006 : Paris-Avignon, Paris-Nice, Paris-Barcelone
2007 : Karakoram Highway avec Thibaut Dejean
de la Bâtie
2008 : Paris-Bergen à vélo (3 000 km) avec
Anne Dardelet (E12)
2009 : Paris-Istanbul à vélo (4 000 km) avec
Olivier Eisenzimmer (E11)
2010 : Équateur-Patagonie à vélo (8 000 km)
2011 : Paris-Saint-Jacques-de-Compostelle à
vélo ( 2 000 km) avec Olivier Eisenzimmer (E11 )
2012 : Paris-Palerme à vélo en solo ( 3 000 km)
2013 : tour du Maroc à vélo en solo ( 2 000 km)
thibaud.coudriou@gmail.com

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oN EN pARLE

Vu dans les médias

ENTREpRENEUR

eGo-Cigarette, ça vapote
ou ça capote ?
Arnaud Dumas de Rauly

BRéSIL

Stratégie hôtelière
avec Mise en Place

SpéCIAL N° 100. AvANT/ApRèS

Entrepreneurs un jour, entrepreneurs
toujours
Akteos, avec Charles Rostand
Caudalie, avec Bertrand Thomas
Olivier Bourdais et Vincent Toublanc
Moncv.com, avec Jérôme Calot et
Guillaume Limare

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N° 100 - juillet/Août 2013 a

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