Centraliens - N°628 - La revue des Arts et Manufactures - Août/Septembre 2013 - 51

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de plus en plus à étendre l’ensemble des fonctions assimilables à des commodités pouvant
relever du cloud. Les fonctions candidates
sont des applications spécifiques incluant
des données clés, telles que les systèmes de
planification des ressources de l’entreprise
et de facturation. Ils voient également des
opportunités majeures dans les services de
data center, particulièrement dans les tests et
le développement, qui peuvent représenter
plus de la moitié des coûts des data center.
De fait, les DSI s’attendent à ce que plus de
60 % des services de data center utilisent les
services du cloud dans les trois prochaines
années. L’atteinte de ce seuil dépendra largement de la manière dont les prestataires
du cloud réussiront à relever leurs défis clés,
dont une pénurie de compétences et capacités techniques nécessaires en interne, la difficulté à aider les clients à intégrer leur patrimoine applicatif, la pression de la part des
clients pour une personnalisation de l’offre
et le manque de familiarité ou d’aisance avec
les contrats et les accords de niveaux de service demandés par les clients.
Nous pensons qu’une combinaison de facteurs encouragera les DSI à continuer à envisager des domaines à plus forte valeur ajoutée pour les services du cloud. L’évolution des
attentes des clients et l’extension croissante
des technologies numériques augmentent
la valeur de la flexibilité et de la vitesse en
informatique – et les technologies du cloud
peuvent être des composantes cruciales des
plateformes proposant ces capacités. Le fait
que les dirigeants hors du domaine informawww.centraliens.net

tique soient de plus conscients du potentiel
de création de valeur du cloud – par exemple
en diminuant le temps de mise sur le marché et en facilitant l’entrée dans de nouveaux
marchés – poussera également les DSI vers
une utilisation à plus forte valeur ajoutée des
services du cloud.

Toutefois, les DSI perçoivent
des limites
Bien que les DSI considèrent le cloud
comme un outil puissant, ils ne l’envisagent
pas comme la réponse à tous les problèmes.
Ils remarquent les obstacles qu’il doit dépasser pour atteindre son plein potentiel. Et
quelques DSI, particulièrement ceux dont
les entreprises ont des opérations informatiques à grande échelle, décident que le
développement en interne de compétences
cloud est plus logique que d’acheter la capacité auprès d’un prestataire.
Obstacles à l’adoption
Parmi les obstacles importants toujours présents à une large adoption du cloud figure
l’environnement réglementaire, particulièrement les règles concernant la localisation
des données. « Les services financiers et juridiques sont en retard sur la technologie »
déclare le DSI d’un fabricant d’appareils de
communication mobiles. « Les contrats ne
suivent pas, les vendeurs ont aussi des difficultés. Tout ce qui va au-delà des services de
base dépasse la maturité de la demande et de
l’offre ». Les DSI remarquent également les
défis des temps de latence et du traitement
des systèmes existants.

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