Arts Magazine – Feuilleter le magazine – Fleurus Presse - (Page 120)

PAGE 120 ¬ ARTS MAGAZINE ¬ MArs 2012 Éva Bensard texte LE COIN DES ENFANTS Va n G o g h tiste ? c’est qui l’aren 1853, dans un village de Hollande. Vincent Gogh naît Vincent Van pasteur, et il reçoit est un garçon inquiet et renfermé. son père est sur l’école, il enchaîne une éducation très stricte. À 16 ans, peu porté puis se passionne pour les métiers : il travaille dans une galerie d’art, l’évangile auprès de mineurs et de paysans la Bible, et part prêcher de vie miséreuses qu’il trouve pauvres. C’est en dessinant leurs conditions ve théo, son frère bienenfin sa vocation : il veut être peintre ! Il retrou impressionnistes, il abandonne les aimé, à Paris, et sous l’influence des 1888, Vincent s’installe à Arles, teintes tristes pour des tons clairs et gais. En série de tournesols inondés et il peint la campagne, les nuits étoilées, et une e le soleil. Il invite son ami de sa couleur préférée : un jaune brûlant comm le dispute, il se tranche Gauguin à le rejoindre, mais lors d’une terrib interner dans un asile. En 1890, rétabli, une oreille ! Puis se fait trente kilomètres il s’installe près de théo à Auvers-sur-oise, à tableaux, mais de Paris. Il exécute en deux mois plus de 70 l accès il est de plus en plus tourmenté. Et dans un nouve coup de revolver dans de désespoir, il se tire un s la poitrine. Pauvre Vincent ! maudit en son temp réussi à vendre qu’une seule œuvre), (il n’a il est aujourd’hui considéré comme un génie. Ossip Zadkine Buste de Van Gogh, chemise ouverte (deuxième état), 1955, bronze, musée Zadkine, Paris chronologie 1853 NAIssANCE EN HollANdE 1874 PrEmIèrE EXPosItIoN ImPrEssIoNNIstE (AVEC moNEt, rENoIr, sIslEy…) 1886 Il ArrIVE À PArIs, Et déCouVrE lE PouVoIr dE lA CoulEur bizarre!... c’est des posters sur le mur ? Plus aucune place de libre, le mur derrière le monsieur barbu est entièrement tapissé d’images. Avec toutes ces couleurs, elles ressemblent à des affiches, c’est vrai ! Et à leur manière, ce sont un peu les premières affiches japonaises. Ces estampes étaient en effet gravées et imprimées en plusieurs exemplaires, et vendues à l’unité, un peu comme les posters d’aujourd’hui. Ne coûtant pas plus cher qu’un bol de riz, elles eurent un succès fou auprès des Japonais, Vincent Van Gogh, Le Père Tanguy, 1887, musée Rodin, Paris Il sE trANCHE uNE orEIllE 1888 1889 ACHèVEmENt dE lA tour EIffEl 1890 Il mEurt À 37 ANs qui les accrochaient sur les murs de leurs maisons aux XVIIIe et XIXe siècles. Et, très loin du Japon, chez nous, ces gravures ont aussi émerveillé. À la fin du XIXe, les peintres européens en raffolaient, et beaucoup d’entre eux les collectionnaient. C’est le cas de l’auteur de ce tableau, le Hollandais Vincent Van Gogh. Avec ses maigres économies, il en achetait autant qu’il pouvait, et s’amusait à les copier. Quelles couleurs gaies, et quelle incroyable façon de dessiner, sans perspective ou presque, pensait-il en regardant ces estampes.

Table des matières de la publication Arts Magazine – Feuilleter le magazine – Fleurus Presse

Couverture
Sommaire
ACTUALITÉ
Le « mort-vivant »
Visite d’atelier
Collusion
Carte Blanche
DOSSIER JEUNES ARTISTES
À l’école / Presque artistes, déjà combattants
Les premiers pas / Pour faire le grand sauf, objectif réseau
Vers la consécration / Le galeriste, monsieur coup de pouce
« Aujourd’hui, le talent ne suffit plus »
MAGAZINE
Picasso intime
David Hockney, l’oeil à facettes
Artemisia, l’affranchie
Grenoble, la pionnière
Tim Burton, complètement crayonné
Voyage dans la Vienne de Klimt
Le coin des enfants
AGENDA
Paris/Île-de-France
Nord
Ouest
Est
Sud-Est
Sud-Ouest
Relecture, par Jochen Gerner

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