L’école aujourd’hui - n°5 - Janvier 2010 - (Page 7)

e billet in l médec du Actu Manger trop sucré ce n’est pas aussi simple ! Mais les risques de présenter un jour un diabète augmentent sérieusement en cas d’obésité et de sédentarité. or, manger trop de sucreries (et de mauvaises graisses) peut conduire à une prise de poids. c’est pourquoi les nutritionnistes se battent contre les boissons sucrées consommées en excès et le grignotage. les dentistes, aussi, mais pour d’autres raisons : les sucreries font le lit des caries ! “Accro” au sucre ? donne-t-il du diabète ? L’attirance et la perception de la saveur sucrée sont inscrites dans nos gènes ! Dès sa naissance, le nourrisson apprécie le sucre qui déclenche une réaction de plaisir et une diminution de la douleur. ’est au niveau de la langue que tout commence. Quelque 10 000 bourgeons gustatifs analysent tout aliment mis en bouche. la zone de perception du goût sucré se situe à la pointe de la langue, les températures élevées renforcent cette sensation gustative. les sensations ainsi recueillies sont immédiatement rapportées au cerveau par les nerfs : or, si le cerveau apprécie, il en redemande ! La perte de l’odorat est d’autant plus gênante qu’elle s’accompagne toujours d’une altération du goût qui se réduit alors aux saveurs élémentaires (sucré, salé, amer et acide). Or, nombreuses sont les circonstances où l’odorat peut être touché : parfois, c’est de naissance (anosmie congénitale). Parfois, la perte de l’odorat fait suite à un traumatisme crânien (notamment en cas de choc frontal ou occipital), à la compression du nerf olfactif par une tumeur de la base du crâne ou à une séquelle de méningite. Mais, beaucoup plus souvent, cette perte est transitoire et fait suite à une atteinte de la muqueuse nasale au cours d’une affection ORL : rhume, rhinite allergique, tabagisme, etc. C’est encore pire avec la cigarette qui détruit en plus des bourgeons gustatifs ! Les affections où seul le goût est touché (agueusie) sont beaucoup plus rares (paralysie faciale, certains cancers…). le goût est perturbé ! Sans odorat, Manger gras pousse à la Faire un repas riche en acide palmitique (un acide gras saturé que l’on trouve dans la viande, les fromages et la plupart des aliments industriels) brouille les signaux envoyés par le cerveau au système digestif, pour lui signifier qu’il a assez mangé. conséquence : ce type de repas pourrait nous pousser à manger plus pendant les 3 jours qui suivent. (Source : Journal of clinincal investigation.) l’école aujourd’hui n°5 consommation ! Nocifs pour la santé ? le bonbon comporte deux ingrédients de base : du sucre et du sirop de glucose. aucun des deux n’est nocif en soi à petites doses – ils apportent même de l’énergie à très court terme à l’organisme. Mais, comme ils provoquent un pic de sécrétion de l’hormone insuline (celle qui est chargée de faire rentrer le sucre du sang dans les cellules) suivi d’une baisse du taux de sucre dans le sang, le risque est d’avoir à nouveau très envie de sucré dans l’heure qui suit. Pour éviter cet écueil, les nutritionnistes conseillent de manger un bonbon (ou une autre gourmandise) en fin de repas. janvier 2010

Table des matières de la publication L’école aujourd’hui - n°5 - Janvier 2010

Couverture
Sommaire
En bref 3 questions à ezilda Tribot
Le billet du médecin “accro” au sucre ?
Une année en IUFM les sciences en fête
L’école ailleurs Bilingue et biculturel - Washington
Introduction
Entretien Nicole orthous
Analyse le contexte incertain de la mastérisation
Reportage inquiétudes et expectatives
Bloc-notes Comprendre la réforme des iUFM
Introduction 3 questions à roland Charnay
Progressions cycles 1, 2 et 3
Outils pour la classe
Nouvelles technologies
Pédagogie
Jeunesse cycle 1
Jeunesse cycles 2 et 3
Coin thématique
Choix des correspondants
Jeux
Bulletin d’abonnement
Fiches

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