NEOMA Alumni Mag - N°22 - Mars 2020 - 11

PROFILS - PORTRAITS -

AUDE À L'ÉCRITURE
On a plusieurs vies et ce n'est pas AUDE CECCARELLI (PGE 99) qui dira
le contraire. Plusieurs métiers. Plusieurs pays. Son parcours est en
mouvement continu, puis récemment, elle s'est donné une ligne directrice
dominante autour de sa passion pour l'écriture : écrire et faire écrire.
« J'aide les personnes à faire émerger leurs idées et talents en les faisant écrire.
C'est un exercice très stimulant qui permet de se découvrir soi-même. » Depuis
deux ans, Aude est devenue une écrivaine à plein temps. Elle anime aussi des
ateliers d'écriture pour des cabinets d'outplacement, des entreprises et des
associations culturelles et professionnelles. « Je travaille selon la méthode d'animation non directive. Je fais écrire un groupe pour aider chacun à révéler ses
talents et ses envies par l'écriture spontanée, sans leur donner de contraintes.
J'arrive parfois à des résultants bluffants. » En parallèle de cette activité principale, Aude Ceccarelli a publié plusieurs livres dont deux sur ses différentes
expériences d'expatriée : Côté hublot et Kazakhstan chroniques vagabondes,
aux Éditions Olizane. Elle a en effet vécu en Italie, en Inde et au Kazakhstan, où
elle a travaillé pour des grands groupes tels que Danone, LVMH ou Kraft, en tant
que responsable marketing. « J'ai toujours eu la chance de m'épanouir dans ces
métiers et je suis très heureuse de mon parcours qui m'a ouvert de nombreuses
possibilités de rencontres professionnelles et maintenant artistiques ». Néanmoins, elle n'écarte pas l'idée de changer une nouvelle fois de trajectoire, dans
la communication écrite, bien sûr. En attendant, Aude prépare son quatrième
ouvrage traitant de la relation aidant-aidé dans la maladie d'Alzheimer. Et elle
continue de faire écrire, des particuliers et des groupes. ❚

Faire une école de commerce mène à tout. Ce n'est pas ESTELLE
FRANÇOIS-BRAZIER (PGE 18) qui dirait le contraire. Après un saut
dans la finance, elle s'est engagée dans la Marine nationale française.
« Il y avait tout pour me plaire dans ce poste : une dimension managériale, la
mer, du sport et même un brin de politique. » En devenant adjointe au chef de
cabinet du préfet maritime de la Méditerranée, Estelle a opté pour un nouveau
cap dans sa vie : « C'est un grand bol d'air pour moi. » Sa carrière avait pourtant
démarré plus classiquement : « J'ai fait NEOMA Business School avec la volonté
de travailler dans la finance. Mon premier stage fut celui d'analyste financière
dans un grand groupe, c'était vraiment passionnant. Néanmoins, le fait d'être
devant Excel toute la journée ne m'enchantait guère. » En 2018, elle accepte ce
poste dans la Marine nationale. « Le changement fut radical. J'ai intégré l'École
navale à Brest qui forme les officiers de la Marine. L'ordre et la discipline y sont
les maîtres-mots. Et embarquée à bord d'un porte-hélicoptères amphibie ou
d'une frégate de défense aérienne, la vie est totalement différente. Ce fut vraiment très formateur. » Ensuite, direction Toulon où elle effectue sa première
prise de poste comme adjointe au chef de cabinet. « L'organisation étant très
différente, je retrouve quand même quelques similitudes : management de
projets et d'équipes, logistique, gestion financière et comptable. J'ai, par
exemple, eu la chance de coordonner la cérémonie nationale du 14 juillet 2019
à Toulon. C'est un vrai avantage de pouvoir développer des compétences dans
ces univers si différents. Avec une formation comme la nôtre, une grande
volonté et certainement un peu de folie pour relever des défis, on arrive à
tout. » Estelle ne sait pas où le prochain vent l'amènera après ce CDD de quatre
ans, mais en tout cas, pas de regret : « Tout ce que j'ai fait a été très constructif
et enrichissant grâce la diversité des structures, des postes occupés, des
challenges relevés et des personnes rencontrées. » ❚

FRANÇOIS-BRAZIER MARIN

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