NEOMA Alumni Mag - N°33 - Décembre 2022 - 13

PROFILS - ACTUS -
MARIE ENAUD (CESEM 12) ET OLIVIA SCHORESTENE (CESEM 12)
LE MAZETTE, UNE RÉUSSITE CONCRÈTE
Ouvert la veille du premier confinement, Le Mazette a réussi à combler le vide
laissé par La Concrète en remplaçant le club sur le ponton du port de la Rapée
(Paris 12). Ce nouvel espace, d'une capacité de 1 350 personnes sur 1 200 m², a
été repris par Olivia Schorestene, déjà responsable du Barapapa, bar saisonnier
situé non loin, et Marie Enaud.
En dépit des règles sanitaires changeantes qui ont retardé les projections
d'exploitation des deux entrepreneuses, l'établissement se trouve à mi-chemin
entre un bar, un club et un lieu de vie. « C'est un îlot festif et gourmand pour tous
les moments de la journée. Avec plusieurs espaces aux ambiances différentes
réparties sur 3 niveaux, nous cherchons à créer un univers " festival " en plein
cœur de Paris. Nous organisons aussi des événements privés pour les entreprises
- séminaires, soirées entreprises », décrit Marie. Prochaine étape : enrichir
leur offre avec l'ouverture d'un restaurant au niveau inférieur, « les pieds dans
l'eau », comme le dit Marie, au printemps prochain. ❚
NOMINATIONS
Théo Audrain (PGE 21), ex-Deputy
CEO Apprentice de Rachel's
Home Made Food, est nommé
Business Analyst chez Ladurée US,
basé à New York.
DANS LA PRESSE
Le Choiseul Sport & Business
compte Yoann Sery (PGE 13), directeur
de la stratégie créative chez
Nike, dans son palmarès des 100
jeunes dirigeants qui font le sport
business en France.
Baptiste Gobilliard (CESEM 22),
cofondateur de Social Clean, dont
l'ambition est de rendre la gestion
de sa réputation en ligne accessible
à tous, était speaker au TEDx
HEC Paris. Son sujet : les enjeux de la
réputation en ligne dans une carrière.
À voir ici : https://bit.ly/NAM33-BG
THIBAUD BERGASSE (PGE 04)
INSERTION PAR LE POISSON
Il est frais son poisson ! Surtout, il permet l'insertion par
l'activité économique. Quand l'entrepreneur Thibaud Bergasse
cherche comment donner encore plus de sens à sa vie
professionnelle, il a l'idée des poissonneries Au poisson
volant, qui permettent à la fois de former des personnes
éloignées de l'emploi, et de faire vivre un secteur qui peine à
embaucher. « Tous les métiers de bouche ont fait leur mue,
sauf la poissonnerie : j'ai voulu la moderniser, avec un parcours
client et une architecture plus actuelle qui donne envie de
rentrer. » Autre solution de rajeunissement : des plats à base
de poisson. « L'avenir de la poissonnerie passe par le traiteur.
Cela représente 50 % de notre chiffre d'affaires. »
Au poisson volant possède deux enseignes, une à Courbevoie
ouverte en février, et une à Paris 15 depuis le mois de mai, et
permet de former et employer six personnes en parcours
d'insertion. « Ils apprennent le métier de poissonnier, d'écailler,
de traiteur, et ils peuvent ensuite aller aussi bien en restauration
qu'en poissonnerie », affirme Thibaud. Il faudra à ses
équipes passer le test des fêtes de fin d'année, mais si
l'activité se montre fidèle aux prévisions, à savoir 30 % du
chiffre d'affaires annuel, l'entrepreneur souhaiterait ouvrir
d'autres poissonneries en Île-de-France voire ailleurs dans
l'Hexagone. ❚
NEOMA ALUMNI mag DÉCEMBRE 2022 - 13 -
DR
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https://lemazette.com/ https://bit.ly/NAM33-BG https://www.aupoissonvolant.com/
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