NEOMA Alumni Mag - N°34 - Avril 2023 - 18

PROFILS - PORTRAITS -
UN DOUBLE DIPLÔME... INÉDIT !
Étudiante en M1 English Track de NEOMA Reims, mais aussi Miss Alsace.
C'est le « double diplôme » particulièrement original qui figurera sur le CV
de CAMILLE SEDIRA (PGE 24), vingt-et-un ans.
« Les deux " enseignements " sont très complémentaires ! », souligne la jeune
femme avec un large sourire. Curieuse de tout, Camille a toujours été une bonne
élève. Elle obtient son Bac ES mention très bien, intègre une classe prépa au lycée
Kléber de Strasbourg puis rejoint NEOMA. « Ça n'était pas trop loin de mon Alsace
natale et j'avais trouvé l'ambiance formidable. » Passionnée par l'univers du luxe,
elle adhère à deux associations : Acces et Backstage. Mais ce parcours étudiant
classique va prendre un tournant inattendu. « Un soir, en regardant le concours
Miss France à la télé, j'ai dit à ma mère ébahie : l'an prochain je serai sur ce
plateau ! » Pas de suffisance, ni même l'envie d'accomplir un rêve de petite fille,
« mais un pari et une intuition ! » Inscrite au concours de Miss Alsace, Camille est
couronnée au parc des expositions de Colmar devant plus de 5 000 personnes.
« Un moment magique ! » Commence alors sa « campagne pour l'élection de Miss
France », comme elle la nomme avec humour. « J'ai sillonné l'Alsace et rencontré
beaucoup de monde : entrepreneurs, associations, élus, médias, tout en poursuivant
mes études en parallèle. »
Puis vient le temps de la préparation de l'élection de Miss France. « Toutes les
candidates étaient conviées en voyage de presse une semaine en Guadeloupe,
mais ce n'était pas des vacances ! » Lever à 5 heures, séances photos, cours de
catwalk (défilés) et d'éloquence... « Très attirée par le secteur de l'événementiel,
j'étais ravie d'être au cœur de la préparation d'un grand show télé. » Que penset-elle
du principe même de l'élection ? « Je le prends comme un jeu. Le concours Miss France est une institution
qui a su évoluer avec son temps. Il n'y a plus de limite d'âge pour les candidates, elles peuvent être
mariées, maman... Et chaque année l'élection bat des records d'audience. » Si Camille n'a pas été élue, elle tire
une grande fierté du Prix de camaraderie récompensant son altruisme et sa bonne humeur communicative.
Place aux études désormais, « même si je vais honorer jusqu'à juillet 2023 mes engagements de Miss Alsace. »
Quel bilan tire-t-elle de cette expérience ? « Le rythme de vie était soutenu mais j'ai vécu une année incroyable !
J'ai gagné en autonomie, en confiance. J'ai appris à mieux gérer mon temps, mon stress... Et à aller droit au
but ! » Autant de « soft skills » qui lui seront très utiles dans sa future carrière professionnelle. ❚
UNE ÉVOLUTION
PRO QUI
A DU SENS
Pour se sentir plus en accord avec les valeurs de son entreprise,
LÉLIA DJERIDA-GILLET (PGE 15) a accepté de revoir ses ambitions
salariales.
Arrive souvent un moment dans sa vie professionnelle où l'on interroge
ses priorités. Lorsqu'elle a vécu ce moment, Lélia Djerida-Gillet travaillait
chez Wavestone en tant que consultante en finance et risque, après être
passée chez KPMG. « Ça répondait à mes attentes à cet instant-là. J'avais
envie de travailler dans une grande entreprise prestigieuse, et c'était aussi
dans la lignée de l'école avec un groupe de collègues assez jeunes et
dynamiques. J'ai apprécié cet aspect chez KPMG et je l'ai retrouvé chez
Wavestone. »
Sauf qu'au bout de près de cinq ans, les missions de conseil en entreprise
qu'elle effectuait auprès de gros clients comme la SNCF, Total, la BNP,
n'ont plus convenu à Lélia. Elle commence par quitter Paris pour Lyon en
2018, tout en restant chez Wavestone, mais le changement ne suffit pas :
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