ParaMag - Hors Série Spécial Débutant 2018-2019 - 14

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TECHNIQUE

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Mixe de "daffy" et de "straddle" pour ces deux
freeflyers, durant le boogie du Mexique
à Pachanga (voir reportage dans cette édition).
Photo Norman Kent

Le regard des deux freeflyers est sur le
même plan horizontal. On avance
jusqu'à ce que l'on soit à une distance
de bras de son partenaire,
soit moins d'un mètre. Si on est trop loin,
on aura tendance à tendre le bras pour
aller chercher la prise, et c'est alors toute
la position de base que l'on modifiera au
risque de se déstabiliser. Durant la phase
d'appontage, le freeflyer s'efforce de
privilégier sa bonne position : jambes en
accroche sur l'air, buste gainé et bras
réduits afin de toujours bénéficier du
principe aérodynamique du volant
de badminton.

présenter le bras sans être gêné, grâce
au buste gainé et aux jambes qui ancrent le corps dans l'air en verticalité.
L'erreur à ne pas faire est de se focaliser
sur la prise. En voulant aller chercher le
grip, si le bras se tend, cela engendrera
un appui néfaste qui peut déclencher
une rotation, un dérapage vers l'arrière,
etc. Il faut donc amener le bras fléchi
devant la poitrine, et guère plus, le
coude restant à proximité de la cage
thoracique. La connexion se fait ensuite
sans particularité et selon comment se
présentent les mains. On peut soit se
prendre au poignet, soit se serrer la
main, soit l'un prend et l'autre est pris.

Une fois que le placement face à face
est réalisé, les deux freeflyers amènent
le bras au niveau du sternum, guère plus
haut, pour se connecter (nous parlons ici
d'une prise croisée avec la main droite,
comme lorsque l'on se serre la main).
La phase d'appontage demande d'abord
concentration et discipline pour que le
geste technique devienne ensuite réflexe
à force de pratique. Il faut donc se
concentrer sur le maintien de la position
sans jamais se relâcher. C'est la clef pour
un appontage réussi.

MIXER
"daffy" et "straddle"

Par la traînée qu'elles engendrent, les
jambes déclenchent une réaction puissante et immédiate lors de gros coups de
frein ou pour ralentir instantanément son
taux de chute. En straddle, les jambes
sont davantage dans la dépression du
haut du corps. L'effet sur le vent relatif
est donc moins puissant qu'en daffy.
On apprend la position tête en bas avec
le straddle car c'est dans cette position
que résident l'équilibre pur et la finesse
des déplacements. Bien tenir le straddle
prouve que l'on a compris la position tête
en bas. Si on apprend d'abord la position
daffy, on sera davantage bloqué dans ses
mouvements évolutifs. On aura du mal à
avancer et reculer.

La position en daffy offre une intéressante amplitude de jambes dans le vol
tête en bas. En daffy, les jambes sont
écartées de l'avant vers l'arrière, et non
pas sur les côtés. Le daffy est surtout
très efficace pour les phases d'approche
radicales.

Avec l'expérience grandissante, l'idéal
est d'apprendre à mixer straddle et daffy
afin d'acquérir un jeu de jambes qui permet d'élargir considérablement ses
marges de manœuvre dans le vol tête en
bas. Cette technique confère rapidité,
puissance et précision au cours des
sauts où le freeflyer est très actif. n

Position "daffy"

Mixe en entre "straddle" et "daffy

Quand la position de base est bonne,
les bras deviennent libres. On peut alors

Bibliographie
Hors Série 2018-2019
paramag.fr

14

"Voler tête en bas"
(PM n°195 d'août 2003)
"Appontage tête en bas" (PM n°196
de septembre 03) et "Appontage tête
en haut" (PM n°193 de juin 2003),
d'après Raphaël Coudray et Alexandre Gillard
"La position tête en haut" (PM n° 252
de mai 08), d'après Raphaël Coudray
http://www.paramag.fr
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