Paramag - n°296 - Janvier 2012 - 35

Résultats
VR-4 Open
(sur 8 manches et 25 équipes) PAYS 1 2 3 4 5 6 7 8 9 France 1 Belgique "Hayabusa" USA 2 USA 1 Quatar "Tigers 1" Quatar "Falcon 2" Irlande "Fast Air" Italie France "Armée de l'air" TOTAL MOY. 205 197 174 165 115 112 98 96 89 84 25.6 24.6 21.8 20.6 14.4 14 12.2 12 11.1 10.5

Ce fut un pur saut, à l’attaque du début jusqu’à la fin ! On remet trois points aux Belges et la vidéo de notre saut fait un gros buzz sur Facebook. Toutes les manches ont été mises sur notre page Team VR4. En conclusion, sur le plan technique, cette compétition fut concluante pour nous. On s’est fait plaisir dans les sauts, il y a une très bonne régularité dans les blocs, et nous avons fait des bonnes sorties, ce qui nous permet d'être à l'attaque dès le départ. De plus, Olivier a assuré sans aucune faute vidéo. Avoir un vidéoman au top pour un championnat du monde, c’est un atout majeur. Suite à cette compétition, pensez-vous être un ton au-dessus d’Hayabusa, que vous avez toujours considéré comme votre principale adversaire, ainsi qu’Airspeed ? Manu : C’est vrai qu’Hayabusa connaît toujours une ou deux mauvaises manches durant les compétitions importantes, mais ils sont capables de nous tenir. À la dernière coupe du monde, ils étaient à égalité avec nous durant les cinq premières manches, puis ils ont décroché. Ils ont encore une grosse saison pour améliorer leur régularité. Ils vont également changer de coach en prenant Gary Smith (champion du monde en 2004, équipe US), à la place de Joey Jones. Cela pourrait bien apporter un peu de fraîcheur dans l'entraînement. Pour toutes les équipes attendues sur le podium des prochains championnats du monde, il y a encore une grosse période de travail foncier. Il en est de même pour l'équipe américaine Airspeed qui n'était pas présente à Dubaï. Nous savons que la Belgique, la France et les États-Unis seront les nations qui se battront pour le titre de champion du monde. Mais il est impossible de faire des pronostics. La difficulté pour les trois équipes sera de dessiner une courbe de progression avec son pic arrivant plus tard que d'habitude, dû au championnat du monde en décembre. Il ne faut pas être prêt trop tôt, et les trois ou quatre premiers mois de l'année 2012 doivent être consacrés à du travail de fond. Et du travail, il y en a encore en rentrant dans le détail de pas mal de choses qui nous permettraient de gagner ½ à 1 point en rythme. On en a encore sous le pied ! Vous n'avez pas le sentiment que c’est finalement Airspeed qui sera votre plus dangereux adversaire ? Manu : Ils seront au rendez-vous, c’est évident. Nous nous entraînerons en même temps qu’eux au mois de janvier à Eloy. Sur place, nous ferons peut-être une compétition amicale entre nous. Nous verrons où ils en sont.

Puis, on les retrouvera au Shamrock, cette compétition annuelle organisée en Floride au mois de mars. Mais là encore, quoi qu'il arrive, il sera beaucoup trop tôt pour juger de la vraie valeur des équipes. Ce cycle-là, avec son championnat du monde en décembre, c'est un véritable marathon. La montée en puissance doit se faire en septembre/octobre, pas avant. Il en sera de même pour le 8, puisque nous faisons la double appartenance avec Clément Martin St Léon, Julien Olek, Bruno Perrin, Thomas Perrin-Gachadoat. Afin de nous situer avant l'automne, nous participerons au championnat de France à 4 et à 8. Revenons à Dubaï. Aurais-tu quelque chose en particulier à raconter, une anecdote ?... Manu : Allez, rions un peu. Julien a fait la dernière manche avec un orteil fracturé. Avec Guillaume, ils ont chahuté la veille à l’hôtel et Julien s’est cassé l’orteil. Ce sera bien de faire du 4 et du 8 cette année, ils auront moins de temps pour faire les guignols… Autrement, on a adoré voir du Twin la démonstration de l’équipe de voltige aérienne des Émirats au-dessus de Dubaï. Nous étions en attente à 4 000 mètres avant de faire notre saut de démo pour le 40ème de DubaÏ. C’était magique ! Votre posé à l’issue du dernier saut avait l’air sympa aussi ?... Manu : Ah oui, ça c'était chouette. On a flaré le swoop pond en sachant que çà allait terminer à l’eau. Ce fut le cas pour Mathieu, Guillaume et moi après un flare croisé. Julien, avec son orteil cassé, et Olivier, avec sa caméra, se sont posés à sec. Ça a fait de belles images et on a bien rigolé ! Il y avait également ce saut représentant le chiffre 40 en chute qui devait être sympa ? Manu : Oui. Je ne suis pas un grand fan de ce type de saut, mais on s'est bien amusés. Nous l'avons fait trois fois : deux fois pour la photo du dessus, et une fois pour que le chiffre 40 soit lisible du sol au moment de la démonstration avec la présence du Prince. Nous avons sauté avec l'équipe Hayabusa, deux autres équipes américaines présentes à la compétition, et quelques individuels tels que Eliana Rodriguez ainsi que Craig Girard en charge d’organiser le saut. Ce petit intermède en plein milieu de la compétition qui s’étirait fut bien récréatif.

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COMPÉTITION

10 UAE "Red 1"

En vol relatif par exemple, nous avons consacré trois sauts à 21 pour construire une figure symbolisant le 40ème anniversaire de Dubaï, et cela en plein milieu de la compète. Nous, compétiteurs, avons considéré cela normal et logique. Nous étions en quelque sorte invités à un événement où le show dans son ensemble était tout aussi important que le bon déroulement de la compétition. Il est certain que les représentants de la FAI ont dû composer. Pour le prochain championnat du monde, les choses devront être plus rigoureuses. Mais je pense qu'il n'y a pas d’inquiétude à avoir. Les choses seront comme il se doit. En VR4 dans la catégorie open, comment avez-vous vécu votre compétition contre vos uniques adversaires, les Belges Hayabusa ? Manu : On est contents forcément, on termine à 8 points devant nos adversaires, et avec 25,6 de moyenne. Nous faisons un très bon début de compétition, et cela fut un constat très positif car il est important d'être en mesure de rentrer dans la compétition immédiatement. Cela est déterminant en championnat du monde quand on vise la 1ère place. On a eu les boules à la 4ème manche où on passe à côté du saut en perdant deux points. C'est évidemment le genre de choses qu'il faut éviter en championnat du monde. À l'issue de cet 3ème manche, on redescend à 3 points d'écart devant les Belges alors que nous en avions 5. Sur les 5ème et 6ème manches, les Belges et nous faisons des scores à égalité. A la 7ème manche, on fait un saut de barbares avec les blocs 21 et 16.

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