ParaMag - n°313 - Juin 2013 - 50

RASSEMBLEMENTS

terrain. L'une des meilleures journées
nous a offert une après-midi d'activité
non-stop durant laquelle nous avons pu
passer 18 avions. Durant toute la
semaine, nous n'avons pas eu une seule
journée entièrement sautable. Mais avec
quelques créneaux de ciel bleu et de
soleil, et à raison de 2, 3 ou 4 avions à la
fois, nous sommes quand même
parvenus à tirer notre épingle du jeu.

de France à Mimizan. Parallèlement,
j'encadrais également mon groupe
habituel de 12 à 15 relativeurs de loisir.
Il y avait également d'autres petits
groupes encadrés par des jeunes coachs
comme Gilles Frere et Loïc Maudou,
en plus de Julien Lacomelli, Manue et moi.
Thomas Carbone et Amaury Vannier
étaient en charge d'animer le freefly.

Nous avons tourné exclusivement avec
le Caravan de Saarlouis, car notre Pilatus
était en grande révision, comprenant la
peinture complète aux couleurs du
Conseil Général de la région avec lequel
nous avons un partenariat. Cela fait
maintenant deux ans que je suis à la tête
du centre de parachutisme de SaintFlorentin. Je commence à avoir de
bonnes relations et un bon contact avec
les élus locaux qui m'aident à pérenniser
l'activité parachutiste dans la région.

Ce boogie de printemps fut également
l'occasion de développer une nouvelle
forme d'animation à laquelle j'ai pensé,
pour les jeunes parachutistes qui sortent
du B2 et qui ont une centaine de sauts.
Je travaille dessus depuis le début de
cette saison. Il s'agit d'une initiation à la
compétition en vol relatif. Ces jeunes
parachutistes se mettent par groupe de
quatre. Nous leur fournissons un vidéoman, dont le saut est à la charge du
groupe, et nous leur mettons à disposition un coach qui leur assure le briefing
et le débriefing de leurs sauts.

Sur le centre, j'essaye de mettre en
place un maximum de coaching et d'encadrement, que ce soit durant un boogie
et également à l'année. Je pense que
pour fidéliser les jeunes au parachutisme, l'encadrement et l'animation sont
importants, que ce soit après leur progression ou même pour des parachutistes plus expérimentés.

Après la progression, ce service permet
d'ouvrir d'autres horizons aux jeunes
parachutistes qui ont envie de se mettre
au vol relatif. Ils sont encadrés et ils ont
un but. Il y a ici à Saint Florentin une
trentaine de jeunes bien branchés par
ce service que nous leur proposons.

Trois équipes de compétition en vol
relatif étaient présentes à Saint Florentin
durant la semaine du boogie, et nous
leur avons gracieusement proposé du
coaching. L'équipe de N1 les Vortex fut
coachée par Manue Nicols. J'ai encadré
l'équipe de N2 les Fafco, ainsi que NiceSaint Flo coachée aussi par Julien
Lacomelli et qui s'est classée 3ème
à l'issue de la dernière étape de la coupe

Juin13:313
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Le boogie de Saint Florentin a bien été
préparé en amont. J'ai mis en place un
service d'encadrement et de coaching
gratuit pour tous, et qui fut vraiment
apprécié par ceux qui ont choisi de venir
sauter chez nous. Nous n'avons pas fait
de communication ni d'information pour
ce rendez-vous afin d'être complètement
disponibles pour les habitués qui
viennent sauter à Saint-Florentin.
Je souhaitais que ce boogie soit un

rendez-vous convivial et qualitatif.
Malgré une météo difficile, le résultat fut
satisfaisant et les retours très positifs."

Twin Otter à Pamiers
C'est pour le plaisir et dans le but de
continuer à renforcer sa bonne réputation que le centre parachutiste de
Pamiers a organisé 5 jours de boogie
sur le long pont de l'Ascension de ce
printemps 2013. Pour l'occasion,
le centre avait loué le Twin Otter Inter DZ
aux côtés du Cessna Caravan 900CV
dont il est propriétaire.
C'est grâce au succès des étapes des
coupes de France 2010 et 2012
organisés à Pamiers que le centre s'est
mieux fait connaître vers l'extérieur.
Aux yeux des nombreux compétiteurs
français venus en Ariège, le centre de
Pamiers y avait dévoilé ses infrastructures neuves, un paysage magnifique
aux pieds des Pyrénées, une ambiance
associative très conviviale ainsi qu'une
équipe dynamique et motivée.
Pour Manu Sarrasin, deux fois champion
du monde en VR8, Pamiers est devenu
son centre parachutiste "d'adoption"
depuis qu'il habite à Toulouse.
Manu était parvenu à convaincre le
centre qu'il avait les moyens,
l'esprit et le potentiel d'organiser des
compétitions à l'échelle nationale.
Et ces deux étapes ensoleillées
à Pamiers ont vraiment laissé un
excellent souvenir dans l'esprit des
compétiteurs français.
Comme partout ailleurs en France en ce
début de mai, Pamiers n'a pas échappé
aux extravagances de ce printemps
décalé. Mais l'équipe technique et les

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