ParaMag - n°315 - Août 2013 - 24

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RASSEMBLEMENT

Le village-boogie du Vector Festival 2013
avec son chapiteau blanc de 600 m2 pour le pliage,
et un second chapiteau bleu de 350 m2
pour la restauration et la fête.
Photo Babylon-Freefly - Kuratle Rolf

Cela fait déjà maintenant huit ans que le
Vector Festival trace son circuit ici et là
en Europe. Toutefois, peu de drop zones
ont eu le cran d'accueillir un tel événement qui demande au départ beaucoup
d'investissement sur tous les plans.
Rappelons que le Vector Festival est un
événement proposé par le constructeur
américain United Parachute Technologies, fabricant du sac-harnais Vector.
UPT a un cahier des charges qui doit
être respecté par la DZ qui veut bien
organiser l'événement. Si UPT prend
à sa charge les frais qu'engendre la
douzaine d'organisateurs qui font monter
la mayonnaise, tous les autres frais sont
pris en compte par la drop zone qui
organise l'événement afin d'accueillir au
mieux les quelque 300 à 400 personnes
ou plus avides d'une grosse
quantité de sauts.

Bref historique

Août13:315
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24

Le Vector Festival a pris naissance à
Gap-Tallard en 2005 où il fut organisé à
quatre reprises. Dès la première édition,
l'événement connut immédiatement un
vif succès, surtout auprès de la population "freefly" à laquelle on promettait un
gros débit de sauts encadrés par un
large panel de loadorganisers,
les meilleurs !
Après la belle époque de Gap-Tallard,
il fallait du changement, simplement
parce que le Festival se devait de bouger

en Europe. Skydive Empuriabara, le plus
gros centre d'Europe, devint incontournablememt la nouvelle terre d'accueil du
Vector Festival, et pour deux ans.
Puis, pour deux ans également,
ce fut le centre parachutiste de Prostejov,
en République tchèque, qui organisa le
Vector Festival efficacement, mais dans
des conditions un peu plus spartiates
et avec une météo moins prometteuse.
Après le Vector Festival 2012, c'est en
France que UPT voulait faire revenir
son événement. Mais où ?

A Chalon-sur-Saône !
Le cahier des charges du Vector Festival
est assez lourd. Il faut au moins quatre
avions de 16 à 20 places qui grimpent
vite, ainsi que toute l'infrastructure qui
va bien pour accueillir, nourrir et amuser
quelques centaines de personnes,
et çà c'est un gros morceau !
L'idée d'aller à Chalon vint de Dédric
Hourdé, représentant européen de
Performance Design. Dédric connait une
grande partie des DZ d'Europe. Il est allé
partout pour représenter PD à de
nombreux événements. Il connaît bien
aussi les diverses "populations" para
et leurs exigences. Et puis il est aussi
au fait des desideratas de UPT puisque
Performance Design, ainsi que Vigil,
ont une certaine part de collaboration
dans l'organisation du Vector Festival.

Pour Dédric, c'est à Chalon que le Vector
Festival 2013 allait pouvoir trouver son
"spirit". Pierre (appelé Titou) et Béa Auvray,
gérants du centre Parachutisme 71 à
Chalon, passionnés de para et n'ayant
pas peur du challenge, furent finalement
attirés par l'idée, même si au début le
couple pensait que ce n'était pas faisable.
L'accord de principe entre les deux
parties fut signé. Mais, entre-temps,
les Auvray avaient décidé d'arrêter leur
activité à Chalon pour partir vers de
nouveaux horizons. Depuis février 2013,
Parachutisme 71 appartient donc à Luca
Maccaferri. Mais dans les accords avec
Luca, il appartenait à Titou et Béa
d'organiser conjointement avec lui le
Vector Festival avant de quitter
définitivement Chalon.

Préparation
Les énergies allaient converger vers
Chalon pour que la magie opère à
compter du 9 juillet dernier, et jusqu'au
14. Tandis que les chapiteaux et les
stands commençaient à se dresser sur
l'aérodrome de Chalon-Champforgeuil,
plus de 400 parachutistes excités
s'apprêtaient à se rendre au boogie.
Ils allaient venir du monde entier,
Australie, Émirats Arabes Unis,
des quatre points cardinaux de l'Europe,
des pays nordiques, ceux de l'Est,
des contrées plus latines et bien
sûr de la France toute entière :
28 nationalités au total étaient présentes.
Dans les starting blocks également les
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