ParaMag - n°315 - Août 2013 - 25

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RASSEMBLEMENT

La ville de Chalon et la Saône qui serpente en
arrière-plan de ce saut mixte tête en haut et tête
en bas, juste avant le coucher du soleil.
Photo Babylon-Freefly - Kuratle Rolf

organisateurs de sauts, tous passionnés
et empressés de croquer du saut avec
l'immense plaisir de coacher.
Les machines s'apprêtaient aussi à
dépoter du saut avec, au menu, le Twin
Otter Inter DZ, le Beech 99 de Jan ainsi
qu'un autre Beech venu d'Angleterre,
et le Super Grand Caravan de Spa avec
sa turbine de 900CV permettant de
larguer en moins de 15 minutes.

Un avionnage
exceptionnel

Les avions assuraient les largages sans
discontinuer et les groupes de 19
prenaient le premier avion qui se
présentait, comme un taxi devant la

gare. Grâce à ce système, nous avons
gagné énormément en fluidité au profit
d'une grosse cadence de sauts au
quotidien. La zone d'embarquement,
placée à côté des pompes à kéro,
était matérialisée par une tente pour
l'ombre et le contrôle du matériel.
Quatre personnes, Rebecca, Sacha,
Tim et Fifo, y étaient constamment
présentes pour que les parachutistes
embarquent en toute sécurité, et aussi
pour assurer le plein de kéro des avions
sans que les pilotes aient besoin
de descendre de leur machine."
Tous les participants ont constaté que ce
concept astucieux permettait un rythme
de sauts soutenu, et les freeflyers
adorent quand "ça envoie du saut"
toute la journée jusque tard le soir.
De 9 heures du matin jusqu’à 21h30,

Les organisateurs de sauts
Freefly : Fred Fugen, Vince Reffet, Philippe Vallaud, Ippo, Petter Jonsson,
Kristian Moxness, Anna Howerski, Domi Kiger, Mikey Carpenter, Raph Coudray,
Fred Nenet, Derek Cox, Ninie Bouette, Gregor Van Den Eynden, Julien Guiho.
Vol relatif : Pete Allum, Morten Pedersen, David Howerski.
Wing Suit : Stéphane Zunino.
Camera Flyers : Kuri, Jean-Phi Teffaud, Will Penny.

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Août13:315
paramag.fr

"On a dépensé sans compter, explique
Titou Auvray, pour que ce Vector Festival
soit un beau et grand rendez-vous.
A Chalon, nous avons une salle de pliage
qui est grande mais néanmoins trop
petite pour accueillir le nombre de
personnes attendues au Festival.
Nous avons donc sacrifié la partie
avancée de notre habituelle zone
d'atterrissage pour y installer un chapiteau
de 600 m2 pour le pliage, immense,
blanc, ouvert sur les côtés pour
l'aération. Une centaine de personnes
pouvaient y plier tout en étant à l'aise
ainsi que l'équipe de six plieurs sous la
tutelle de Will. Dans ce chapiteau,
qui était le cœur de vie du boogie durant

la journée, il y avait également le
manifest où Rico, Julien et Matthieu ont
avionné comme des orfèvres du matin
au soir. Luca Maccaferri, un talkie-walkie
rivé aux oreilles, assura magistralement
et sans interruption la coordination des
vols. Pour ce qui est de l'avionnage,
l'idée était de le simplifier au maximum
puisque nous n'avions pas de système
informatique. Ainsi le manifest créait des
loads de 19 personnes sans
tenir compte du type d'avion.
Puis Luca, avec les personnes dédiées
à l'embarquement, enregistrait l'avion
qui se présentait et le numéro de vol
qu'il emportait.
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