ParaMag - n°321 - Février 2014 - 18

COMPÉTITION

Clémentine Le Bohec publié dans cette
édition de ParaMag. Le champion du
monde à 8 Manu Sarrazin remplaçait
Paméla Lissajoux, absente pour cette
compète. "Les trois jeunes ont été
très bons, explique Manu. J'étais en
numéro 1 et, par conséquent,
je n'ai rien apporté en matière de rythme
à l'équipe. J'ai suivi la vitesse de vol
d'Aurélien Lemaire, Eliott Lesimple
et Clémentine. Nous avons tourné à 20.9
de moyenne avec 3 minutes d'entraînement seulement." La sixième équipe de
ces Wind Games était Monaco Vitalsea
qui n'était pas dans sa constitution
habituelle. Leur participation "à
l'arrache" ne leur a pas permit de faire
plus de 15 points de moyenne.

D'autres belles
équipes

>

de terminer première avec 9 points
d'avance et un superbe 31.4 de
moyenne. Sachant qu'Hayabusa sont les
maîtres en soufflerie et qu'Airspeed a
plus d'éclat en saut d'avion, ce duel
entre les deux équipes ne permet de
rien présager pour ce qui est du prochain championnat du monde.
Les nombreux supporters européens
d'Hayabusa souhaiteraient enfin voir
l'équipe sur la plus haute marche du
podium. Mais, comme à son habitude,
Airspeed ne sera pas dans un creux de
vague. Les Américains sont toujours
prêts, et si cette fois Hayabusa gagne
ce prochain championnat du monde,
c'est parce qu'ils auront tout donné
et qui l'auront mérité.

Dans la catégorie féminine, trois équipes
seulement étaient présentes avec un
écart important entre elles.
L'équipe féminine nationale espagnole
tourna à 17.3 de moyenne, les anglaises
à 20.8, et l'équipe de France n'était pas
très contente de son 23.7.
En Dynamic 2-way, la plupart des
équipes s'étaient principalement
constituées à l'occasion de cette compétition. L'équipe espagnole Windoor Team
gagna la 1ère place, suivie de Basically
Straight, puis 4 Speed Babylon avec
Cathy Bouette et Raphaël Coudray en
équipe à 2 à l'occasion de cette
compétition. Des membres de Babylon
ainsi que de l'équipe FullPatate
sont également venus participer
à cette compétition.

Toujours en VR4 open, la troisième place
fut gagnée par Thunder, une autre
équipe belge menée par Sven Ebens,
l'un des fondateurs d'Hayabusa
qui arrêta l'équipe en 2007.
Cette équipe de loisir qui s'entraîne
régulièrement afficha 25.4 de moyenne.
À la quatrième place, une équipe
d'anciens champions s'était constituée
pour l'occasion sous le nom
d'EXL3Maubeuge. Il s'agissait de nos ex
champions du monde français, Marin et
Martial Ferré, associés à l'anglais Pete
Allum et l'italien Ivan Quadrio.
Avec une heure d'entraînement en
soufflerie, les anciens réalisèrent 23.1
de moyenne. De leurs côtés,
l'équipe Flyzone Espoir Saumur était
dans le lot des équipes faisant plus de
20 points de moyenne.
Cette jeune équipe Espoir du collectif
France est présentée dans l'article de

Février14:321
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Jugement
En vol relatif, le jugement n'est pas
facile en soufflerie, ça va très vite et,
très souvent, les meilleures équipes ne
marquent pas d'arrêt entre 2 points.

On appelle ça le "non stationnary
contact". Les points sont marqués à la
volée entre les figures.
Pour cette compétition, le jugement a
manqué de pertinence. Certaines fautes
très grosses sont passées. Même si ces
erreurs n'ont probablement pas changé
l'ordre du classement, le jugement d'une
telle compétition doit être à la hauteur
des performances présentées.
Les juges ont droit aux visions au ralenti,
mais ils ont certainement besoin de plus
de temps pour l'utiliser. Afin d'assurer
un joli rythme dans le déroulement de
cette compétition avec un affichage des
résultats qui ne s'éternise pas, les vols
de chacune des équipes étaient jugés
en 20 minutes maximum.
Les juges ont peut-être aussi la pression
pour bien coller au déroulement du
programme alors qu'ils auraient
certainement besoin de plus de temps
pour un jugement sans faille.
En soufflerie, le "non stationnary contact"
peut très facilement dépasser les limites
acceptables, ce fut le cas pour cette
compétition. Un jugement approprié
doit donc pouvoir rappeler où se trouve
la frontière entre le vol "sale" et le vol
contrôlé où les points et les inters
sont bien marqués.
En vol relatif vertical, c'est le placement
de la caméra qui fournit les images aux
juges qui a posé quelques problèmes.
Celle-ci se trouve sous l'équipe qui vole
au niveau supérieure de la porte
d'entrée, mais avec un certain angle
puisqu'elle ne peut pas être placée au
centre de la veine. En chute, un bon
vidéoman se trouve sous l'équipe et à la
verticale quasiment afin que toutes les
figures soient claires aux yeux des juges.
Pour cette compétition, le manque de
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