ParaMag - n°321 - Février 2014 - 49

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TECHNIQUE

Photos du haut :
A gauche, les boucles de lovage ne sont pas
suffisamment enserrées dans leur élastique qui ne
fait qu'un tour. Dans ce cas de figure, il vaut mieux
faire deux tours d'élastique, comme le montre la
photo de droite, et avoir des boucles bien tenues.
Photo du bas
Les élastiques de gauche sont ceux que l'on trouve
généralement dans les salles de pliage.
Avec des suspentes fines, il est le plus souvent
nécessaire de faire deux tours d'élastique.
Ceux de droite sont appelés "élastique microline".
Ils sont idéalement adaptés pour le lovage
des suspentes fines en ne faisant qu'un seul tour
autour des boucles.

Taille élastiques
et suspentes
Il existe principalement deux tailles
d'élastique. Les petits élastiques utilisés
pour le lovage des suspentes fines
et les élastiques plus gros utilisés pour
les suspentes moins fines.
Le plus souvent, dans les salles de
pliage, ce sont les gros élastiques que
l'on trouve dans les boîtes prévues à cet
effet. Les gros élastiques peuvent être
utilisés par tout le monde, et surtout par
les élèves utilisant des voiles dont les
suspentes sont plutôt grosses.
Avec ce type de suspentes, le double
tour d'élastique n'est pas nécessaire.
Vu la grosseur des suspentes,
un seul tour d'élastique suffit pour bien
maintenir chaque boucle de lovage.

L'effet positif d'une
bonne rétention
des élastiques
Comme nous l'avons souligné dans
l'article "Comment éviter les ouvertures
sèches" publié dans notre précédente
édition, une bonne tension doit s'exercer
sur chaque boucle de lovage lors du
délovage des suspentes pour favoriser
les bonnes ouvertures, sans choc.
Pour bien comprendre le sens de cela,
développons en prenant le cas opposé,
c'est-à-dire celui présentant des boucles
de lovage lâches, sans rétention.
Dans ce cas de figure, les boucles de
lovage sont très facilement libérées,

trop facilement. Les suspentes peuvent
alors se mettre à "dégueuler" durant la
phase de délovage. Plutôt que d'être en
tension, si les suspentes sont molles au
moment où le POD s'ouvre, le glisseur
risque aussi de "dégueuler" et de
descendre de 10 à 20 centimètres plutôt
que de rester en butée bien en haut
au niveau de l'ancrage des suspentes
sur la voile.
Par conséquent, le glisseur ne jouera
pas complètement son rôle et il y a de
fortes probabilités que cela se conclue
par une ouverture sèche ou un choc à
l'ouverture. C'est pour cette raison qu'il
est préférable de faire deux tours
d'élastique un peu serrés plutôt qu'un
seul et avoir des boucles de lovage trop
lâches. Pour éventuellement rassurer
ceux qui craignent une importante rétention des élastiques à cause d'un double
tour, il faut être conscient que la traînée
d'un extracteur est tellement importante
qu'il faut bien plus que deux tours
d'élastique pour bloquer le délovage.

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Février14:321
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Mais les parachutistes plus expérimentés utilisent plutôt une voile principale
dont les suspentes sont plus fines et,
en utilisant les gros élastiques proposés
dans les salles de pliage, les boucles de
lovage flottent plus ou moins si un seul
tour d'élastique est effectué.
De façon logique, les utilisateurs font
alors deux tours d'élastique pour bien

maintenir chaque boucle de lovage.
Il faut savoir qu'il est bien mieux de faire
deux tours d'élastique un peu serrés
plutôt qu'un seul et avoir une boucle
de lovage qui flotte plus ou moins
dans son élastique. Pourquoi ?
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